Une famille Britannique s’est installé en Thaïlande pour échapper à la crise du coût de la vie qui s’aggrave au Royaume-Uni.
Jessica Ward, son compagnon Harry et sa fille Cece, âgée de deux ans, ont quitté Congleton, dans le Cheshire, pour s’installer à Phuket, dans le sud de la Thaïlande, en raison de la hausse des factures d’énergie.
Jessica est écrivaine et son nom est en fait un pseudonyme inspiré de l’auteur à succès n° 1 du New York Times qui écrit sous le nom de JR Ward.
La famille a eu l’occasion de visiter la Thaïlande en janvier 2024 et n’a pas voulu partir, après avoir réalisé qu’elle pouvait « avoir une bien meilleure vie » ici.
« Le coût de la vie au Royaume-Uni était tout simplement trop élevé pour nous, en particulier les factures d’énergie », a expliqué Jessica.
« C’est tellement stressant d’essayer de joindre les deux bouts quand on a une jeune famille. »
Au Royaume-Uni, le trio louait une maison de quatre chambres et devait débourser 326 livres sterling (380 euros) par mois rien que pour les factures de gaz et d’électricité.
« Nous avions une vieille chaudière et comme nous étions locataires, nous ne pouvions pas la changer, bien que notre propriétaire nous ait dit qu’elle en installerait une nouvelle si nous nous engagions à rester plus longtemps dans le logement. »
La famille avait déménagé à l’origine parce qu’elle avait besoin de plus d’espace.
Bien que le déménagement ait entraîné une augmentation de leur loyer, leurs factures d’énergie sont moins élevées et ils ont décidé qu’ils pouvaient supporter le coup à condition que leur loyer n’augmente pas.
Jessica a expliqué :
« Nous avons toujours eu l’intention de voyager lorsque Cece serait plus âgée, et nous ne voulions donc pas être liés par un prêt hypothécaire. »
Hausse du prix de l’électricité au Royaume-Uni

Jessica Ward et sa fille Cece.
Depuis le 1ᵉʳ avril, le plafond des prix fixé par l’organisme de régulation de l’énergie Ofgem s’élève à 1 690 livres sterling (1 974 euros), ce qui est inférieur aux seuils précédents, mais les experts ont prévenu qu’il était susceptible d’augmenter.
En janvier 2023, le plafond des prix s’élevait à 4 279 livres sterling (4 998 euros) par an.
Toutefois, cette hausse a été compensée par la garantie des prix de l’énergie (EPG) introduite par le gouvernement.
Cette garantie limitait les ménages devant payer à 2 500 £ (2 920 euros) par an s’ils avaient une consommation d’énergie moyenne.
Avant la crise des factures d’énergie, le plafond de prix de l’Ofgem était de 1 277 £ (1 491 euros) en janvier 2022.
En avril 2022, le plafond est passé à 1 971 £ (2 302 euros) par an, ce qui a marqué le début d’une période de hausses consécutives de la part de l’autorité de régulation.
« Le coût de l’énergie a eu un impact énorme sur nous », a déclaré Jessica.
« Nous ne pouvions pas non plus avoir de compteur intelligent et je m’inquiétais de son inefficacité et de ce qui se passerait s’il y avait une autre hausse importante de l’énergie.
Toutes les mamans étaient inquiètes lorsque nous nous sommes rencontrées.
Ce n’était pas seulement l’énergie, c’était tout ce qui augmentait et on avait l’impression d’être constamment sur le fil du rasoir, ce qui ne devrait pas être le cas.
Les familles doivent savoir qu’elles peuvent disposer d’une maison sûre et chaleureuse ».
Jessica a expliqué qu’elle connaît de nombreuses jeunes mères au Royaume-Uni qui envisagent de partir à l’étranger.
« Le niveau de vie est tellement meilleur et cela signifie que vous n’avez pas cette anxiété constante qui peut vraiment avoir un impact sur la santé mentale, en particulier sur les femmes qui portent le fardeau de la gestion de la vie domestique. »
Une étude récente commandée par le collectif Warm This Winter (Au chaud cet hiver) pour le Women’s Institute a révélé que le dilemme des factures d’énergie en Grande-Bretagne alimente une crise de la santé mentale chez les femmes.
Dans l’enquête, 60 % des femmes interrogées ont déclaré que 2023 avait été une année plus difficile que 2022, ce que l’organisation a qualifié de « déprimant ».
Une nouvelle vie à Phuket

Jessica Ward et sa famille au Phuket Elephant Nature Reserve.
En Thaïlande, Jessica et son compagnon louent désormais une villa « fabuleuse » sur l’île de Phuket et ont réussi à trouver une crèche « géniale » pour Cece.
Elle a ajouté : « J’ai demandé un visa et j’espère que je pourrai l’obtenir et travailler ici, car nous pouvons maintenant nous permettre de faire garder nos enfants ».
On ignore quel type de visa Jessica a demandé, en sachant qu’elle est écrivaine et gère aussi un site internet de vente en ligne du nom de Dear Cece (Chère Cece), le nom de sa fille.
Cependant, Jessica est vraiment inquiète pour les familles qui n’ont pas la même chance.
Elle a déclaré :
« Avoir une maison chaude et sûre devrait être un droit pour les familles et je suis consciente que ce n’est pas le cas pour beaucoup d’entre elles ».
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Source : GB News
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4 commentaires
Promouvoir l’installation dans le pays des foyers européens honnêtes et sérieux, propulsera l’économie du Royaume, apportera certainement du bien à tous les habitants, commerçants locaux (ou presque)…
Leur niveau de vie ne sera que plus élevé dès lors.
Faciliter les prolongations des visas, exemptions de visas simplifiées, abordables sont des mesures à mettre en place le plus rapidement possible.
C’est vraiment du n’importe quoi.
Elle se plaint du coût de la vie au RU, mais vend des articles super chers sur son site de vente en ligne lol…
Ben oui, elle n’est pas venues et Thaïlande avec sa petite famille pour passer du bon temps, mais pour se faire de l’argent et en plus, ils ont loué une très belle villa à Phuket ce n’est pas donner, pour le visa, ce sera sûrement un visa élite.
C’est une famille de la haute alors que au R U le courant était trop chère et le loyer et les choses de la vie courante, c’est du très grand n’importe quoi.