Les investisseurs étrangers s’interrogent sur la situation en Thaïlande

Alors que la Thaïlande se bat pour trouver un moyen sûr et durable de rouvrir ses frontières, et que les images des manifestations de rue touchent un public mondial, les investisseurs étrangers disent avoir besoin de plus de détails sur ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas faire en Thaïlande dans le cadre du nouvel état d’urgence.

La Chambre de commerce thaïlandaise (TCC) demande des détails supplémentaires et un « plan » à long terme sur la manière dont la Thaïlande va lentement rouvrir et sur la manière dont les entreprises étrangères peuvent continuer à investir dans le pays dans le cadre des « restrictions » actuelles.

L’état d’urgence, annoncé à la hâte jeudi matin à 4 heures et approuvé par le cabinet thaïlandais hier après-midi, envoie des signaux contradictoires aux entreprises et la Chambre de commerce thaïlandaise demande des précisions.

Le président de la TCC, Kalin Sarasin, déclare que les investisseurs étrangers demandent s’ils peuvent continuer à organiser des conférences et des réunions en Thaïlande, après l’interdiction par les décrets de réunir plus de 5 personnes.

Le journal The Nation Thailand rapporte que les chambres de commerce des provinces thaïlandaises demandent également à Kalin si elles pourront poursuivre les activités prévues.

« Il faudrait quelques jours pour juger si l’état d’urgence affectera la confiance des investisseurs étrangers.

L’économie pourrait échapper aux dommages causés par les troubles politiques si les manifestations anti-gouvernementales se terminent bientôt ».

En attendant, selon l’Organisation japonaise du commerce extérieur, la « foi des Japonais en la Thaïlande reste élevée ».

Le président de la JETRO, Atsushi Taketani, a déclaré que les investisseurs japonais « ont toujours confiance en la Thaïlande et restent déterminés à piloter son économie quelle que soit la situation politique actuelle ».

L’Autorité des zones industrielles de Thaïlande affirme que les principaux fleurons économiques de la Thaïlande, y compris le développement du corridor économique oriental, ne seront pas affectés par l’escalade des tensions politiques.

Et le vice-gouverneur de l’autorité, Attapon Jirawatjanya, a déclaré que … « les manifestations anti-établissement en cours seraient un problème à court terme ».

Note :  si ces manifestations étudiantes sont vraiment le fait d’étudiants sans liens avec l’étranger, elles se termineront effectivement surement à court terme, mais si elles font partie des nombreuses manifestations dites « démocratiques » organisées par des réseaux étrangers dans le monde (comme les révolutions colorées), elles continueront quitte à aggraver encore plus la situation économique de la Thaïlande.

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Source : thethaiger.com