Alors que les prix de nombreux produits sont en hausse dans le monde, il est peut-être temps de se mettre à consommer des produits locaux en Thaïlande.
Il est évident qu’en se promenant dans votre supermarché local, vous avez constaté que les prix des articles de tous les jours ont augmenté.
Comme nous le lisons quotidiennement, après plus de trois mois de guerre en Ukraine, les médias, les économistes et surtout les organismes d’aide nous disent que le monde est confronté à des crises fusionnelles qui pourraient conduire à une urgence alimentaire mondiale.
Bien sur, il faut rappeler que la hausse des prix n’est pas due à la guerre en Ukraine mais aux nombreuses sanctions contre la Russie.
Les prix des engrais et des denrées alimentaires atteignaient déjà des niveaux record avant le conflit, en raison des contraintes d’expédition, du coût élevé de l’énergie, de la pandémie et des catastrophes naturelles.
Les sanctions, les interdictions d’importation, la destruction des infrastructures, la crise des réfugiés et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement dues au conflit en Ukraine sont autant de facteurs qui font grimper les prix alimentaires mondiaux et risquent de provoquer des pénuries.
Il est important de noter que la hausse des prix et la baisse potentielle des stocks pourraient entraîner une plus grande insécurité alimentaire dans le monde.
L’huile de cuisson a augmenté de 50 %
La semaine dernière, au Viêt Nam, on a signalé qu’un litre de l’huile végétale la plus abordable coûte désormais de 1,95 à 2,25 euros.
Cela représente une augmentation considérable de 50 % par rapport au début de l’année et le double du prix d’il y a deux ans.
Les producteurs attribuent la hausse des prix à l’augmentation du coûts d’entrée.
Le prix de l’huile de palme, une des principales huiles comestibles, a quadruplé au cours des deux dernières années.
Les exportateurs de riz sont inquiets
Les médias thaïlandais ont rapporté la semaine dernière que les exportateurs de riz ont exprimé des inquiétudes croissantes quant aux perspectives d’expédition au cours du deuxième trimestre, car une forte hausse des prix intérieurs pourrait amener les importateurs à hésiter à acheter des céréales de Thaïlande.
L’Inde, premier acheteur mondial d’huile de palme, de soja et de tournesol, souffre de la hausse des prix suite aux perturbations de l’offre causées par le conflit en Ukraine, les mauvaises conditions météorologiques en Amérique du Sud et une pénurie de main-d’œuvre en Malaisie.
75 % des exportations mondiales d’huile de tournesol proviennent d’Ukraine et de Russie
L’Ukraine et la Russie représentaient jusqu’à présent plus de 75 % des exportations mondiales d’huile de tournesol, l’une des quatre principales huiles comestibles du monde, tandis que le Brésil et l’Argentine comptent parmi les principaux fournisseurs d’huile de soja de l’Inde.
La même pénurie s’est produite en Europe, les supermarchés britanniques rationnant l’huile de cuisson et les prix ont quadruplé en Espagne à la suite d’achats de panique.
L’Ukraine est également incapable d’exporter du blé, ses navires étant bloqués dans les ports.
Pas de pénurie à craindre sur de nombreux produits en Thaïlande
Au moins, la Thaïlande est l’un des principaux exportateurs de riz au monde.
Le riz est l’une des principales denrées alimentaires de base des Thaïlandais.
Le pays produit également de l’huile de noix de coco qui peut remplacer l’huile de cuisson.
En août 2021, le volume de production d’huile de coco en Thaïlande s’élevait à environ 4 245 tonnes métriques, ce qui indique une augmentation par rapport aux années précédentes.
Avec un peu de chance, nous pourrons compter sur les produits locaux de Thaïlande, mais certains produits importés vont augmenter et les stocks risquent de se raréfier.
Il faut donc retourner sur les marchés locaux pour acheter des fruits, des légumes, du poulet et de la viande locale, car les produits importés vont devenir de plus en plus chers.
Heureusement pour les Thaïlandais, l’économie d’autosuffisance promue par le roi Rama IX, a été pensée pour permettre au pays de se prémunir de ce genre de situation.
Voir : L’économie d’autosuffisance en Thaïlande, un héritage fondamental
Source : ASEAN Nows
Profitez des offres du Black Friday !
Du 17 novembre 2023 au 15 décembre 2024.
Économisez jusqu'à 30 % sur vos séjours avec Booking.com.
Obtenez jusqu'à 50 % sur vos visites avec Get Your Guide.
Si nos actualités, nos informations touristiques ou culturelles vous ont été utiles et que vous voulez nous soutenir :
Vous pouvez faire un don via Paypal ici
Merci beaucoup pour votre soutien !
Vous pouvez nous suivre sur Facebook, Twitter, Google News ou vous inscrire à notre Newletter
Trouver : Hôtel - Vol - Transport - Assurance - Voyage organisé - Rencontre
2 commentaires
Ce retour au cercle d’une économie d’auto-suffisance des ressources nationales des pays, c’est l’inverse du phénomène de mondialisation prônée par les économies capitalistes au nom de profits toujours plus importants, mais mettant l’ensemble des acteurs adhérant à cette philosophie de développement dans une situation d’auto-dépendance multi-directionnelle que les pays eux-mêmes ne maîtrisent plus !
La politique économique d’auto-suffisance de Sa Majesté, le regretté Roi de Thaïlande Bhumibol-Rama IX a toute son utilité dans le contexte actuel qui risque de perdurer dans les décennies à venir quand on analyse la situation d’une économie mondiale qui pratique la fuite en avant vers un précipice de plus en plus abyssal, refusant un retour en arrière en abandonnant la sacro-sainte course au profit à tout prix !
L’avenir des générations futures est décidément bien sombre…
Quand il est écrit dans l’article que la hausse des prix n’est pas due à la guerre menée par la Russie, mais uniquement induite par les sanctions contre la Russie.
En clair, si la Russie n’avait pas enclenché les hostilités, il n’y aurait pas eu de sanctions, donc pas de hausse des prix.
Donc le commentaire est partial.