AI Ailyn est la première influenceuse virtuelle de Thaïlande créée par la société SIA Bangkok, qui se décrit comme une « agence d’influence virtuelle ».
Elle pose, elle discute, elle vous incite à acheter des choses dont vous n’avez pas besoin, et elle ne demande rien en retour.
Selon le site Web de la societé SIA, AI Ailyn est âgée de 21 ans et mesure 1,65 m.
Peu d’autres détails sont disponibles à son sujet, mais selon le site Web de l’entreprise, AI Ailyn a le groupe sanguin rare AB.
Elle a un caractère cool et déborde de confiance en elle.
Comme tous les membres de la génération Z, elle est réaliste et extravertie, et ose explorer l’inconnu.
L’essor de la publicité numérique
Son arrivée sur la scène locale intervient à un moment où la publicité numérique est en plein essor, au détriment de la plupart des autres médias traditionnels, et la societé SIA espère susciter l’intérêt des marques qui cherchent à se démarquer.
L’année dernière, les facturations de la publicité numérique ont augmenté de 8 % pour atteindre 21 milliards de bahts et devraient encore progresser de 11 % cette année pour atteindre 23,3 milliards.
Une analyse par segment montre que les factures liées aux influenceurs représentent 9 %, soit 2,1 milliards de bahts, ce qui les place en deuxième position derrière Facebook et YouTube.
Les influenceurs virtuels ont le vent en poupe

Lu Do Magalu
Les influenceurs virtuels sont une tendance mondiale du marketing d’influence.
Lu Do Magalu est une influenceuse virtuelle créée pour la stratégie marketing du Magazine Luiza au Bresil.
Elle a fait sa première apparition sur YouTube en 2009 pour promouvoir iBlogTV au nom du magazine Luiza.
Elle a été active dans des vidéos de déballage de produit, de critique de produits et bien d’autres activités sur ses comptes de médias sociaux.
Elle a également prêté main forte à Adidas pour susciter l’engagement des consommateurs.
Actuellement, Lu Do Magalu compte 5,5 millions de followers sur Instagram et 4,2 millions de followers sur TikTok.
Source : Bangkok Post
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2 commentaires
Pour moi, tant que ma femme n’est pas virtuelle…
Pour le reste, s’il y a des personnes, dans la jeune génération actuelle et dans les générations futures qui se laissent influencer (de plus en plus) pour, comme dit l’article, acheter plein de biens de consommation dont ils n’ont absolument pas besoin, c’est une attitude personnelle…
Le problème, c’est que l’on ne leur apprend pas à choisir et à dire non…
Le phénomène n’est pas nouveau, mais il prend le visage de personnes qui n’existent pas.
Je me rappelle quand j’étais ado dans les années 60/70, il y avait déjà des « compétitions visuelles à distance » entre filles et entre garçons qui avaient ou n’avaient pas les dernières chaussures « nike » ou « adidas », une copie de la mini-jupe de Sheila ou la coupe de cheveux des Beatles, etc, etc…
Toujours ce besoin d’authentification et de reconnaissance identitaire pour s’affirmer à un concept normalisé, alors qu’il est si bon d’être soi et d’assumer les différences en les sublimant… Mais ça, on ne nous l’apprendra jamais…
Faut le sortir de nos tripes !!!
À part d’être milliardaire, impossible de séjourner en Thaïlande, dommage.