Une histoire qui ne va pas rassurer les amateurs de saut à l’élastique en Thaïlande, lors d’un saut, la corde s’est cassée, mais heureusement le touriste à survécu.
Mike, un touriste de Hong Kong, a eu la frayeur de sa vie en février 2023, lors de cet accident à Pattaya, il a survécu, mais s’en est sorti avec des séquelles.
Il a tenu à alerter les voyageurs, car après l’accident, l’entreprise de saut à l’élastique refuse de prendre ses responsabilités et l’Autorité du Tourisme est resté muette à ces lettres.
Et ce n’était pas la première fois qu’un tel accident se produisait avec cette entreprise.
Les spectateurs affolés ont dû penser au pire lorsque la corde élastique de Mike s’est rompue après un saut d’une hauteur de dix étages à Pattaya.
L’un des amis de Mike s’est lancé le premier et s’est amusé comme un fou, puis Mike s’est élancé à son tour.
L’équipe a attaché l’élastique aux pieds de Mike et l’a fait descendre du haut de la grue.
Mike a volé les bras tendus sur 30 mètres avant qu’à cinq mètres au-dessus de l’eau, la corde attachée à sa cheville ne se rompe, le projetant au fond de la mer.
Le personnel s’est précipité pour aider Mike qui s’était évanoui sous l’eau.
Quelques instants plus tard, Mike a refait surface, il a repris conscience et est remonté lui-même à la surface.
Le touriste blessé a déclaré que la douleur qu’il a ressentie était si intense qu’il a été pris de vertiges.
Il a été sorti de l’eau et transporté d’urgence à l’hôpital, mais, par miracle, il n’a pas eu besoin d’être opéré ni même hospitalisé.
Ayant touché l’eau en premier, le bras de Mike avait perdu toute une couche de peau.
Ses jambes étaient meurtries, son œil gauche rouge et enflé, et son corps lui faisait mal partout, mais ses organes étaient intacts.
Les médecins ont déclaré qu’il allait « bien » et l’ont renvoyé chez lui avec quelques analgésiques, sans même nettoyer ou panser ses blessures.
Il s’en est tiré pour seulement 10 000 bahts (269 euros) de frais d’hôpitaux, dans un premier temps.
Une fois que Mike s’est senti mieux, il a envoyé un courrier électronique au parc de saut à l’élastique pour demander une indemnisation pour avoir frôlé la mort.
Le parc n’a proposé à Mike qu’un remboursement de 2 000 bahts (environ 54 euros) pour son billet et le paiement de ses frais médicaux immédiats.
Mike a été manifestement offensé par cette offre et n’a pas signé le document.

Mike lors d’une interview de la télé hongkongaise.
À son retour à Hong Kong, Mike a subi un scanner, une IRM et une radiographie, et a également été traité pour une infection pulmonaire, due à la commotion cérébrale ou à l’ingestion accidentelle d’eau sale du lac de Pattaya.
Il est resté trois jours à l’hôpital à Hong Kong, accumulant 50 000 HK$ (5 916 euros) de frais médicaux.
Heureusement, il avait une assurance voyage, et n’a pas eu à débourser cet argent.
Mike a continué d’envoyer des courriels à l’entreprise de saut à l’élastique, mais en vain.
Il a donc essayé de contacter l’Autorité du tourisme de Thaïlande pour demander de l’aide, mais ils n’ont pas répondu non plus.
L’incident s’est produit lors d’un voyage d’affaires en Thaïlande en février et, un mois plus tard, il n’a toujours pas reçu de dédommagement ni même de réponse.
Dans un courriel, Mike a déclaré :
« Mes amis et moi-même avons subi des pertes dues à l’accident, notamment des changements dans nos projets de voyage, mes blessures et mes souffrances, ainsi que le temps et les revenus perdus en raison des contrôles et des traitements constants après le retour à Hong Kong.
J’ai refusé le plan d’indemnisation proposé par le parc, car il est injuste pour moi.
Si l’accident avait été légèrement plus grave, j’aurais pu perdre la vie.
Après l’accident, j’ai découvert qu’un accident similaire s’était déjà produit dans le même parc.
Je pense que l’attitude irresponsable du parc à l’égard des visiteurs est inacceptable, la sécurité étant la préoccupation première de tout visiteur ».
Source : The Thaiger
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4 commentaires
C’est ça la Thaïlande. Sécurité : zéro. Il aura quand même droit à un « Sorry » s’il insiste.
Les thaïs aux abonnés absents pour assumer…
Que ce soit pour les accidents qu’ils créent ou pour assumer une garantie…
Allo… Allo… Allo…
C’est un peu comme les Soviétiques … Jamais de leur faute…
Une preuve supplémentaire que la législature thaïlandaise existante sur la responsabilité professionnelle des entreprises (ici, liées au tourisme) et des particuliers en qualité de propriétaires, gérants et organisateurs d’évènements et de divertissements touristiques est loin d’être efficace, mise à jour, respectée et appliquée par les parties concernées, législateur d’une part et monde évènementiels d’autre part que ce soit au niveau sécurité des matériels et structures mises en place ou au niveau des clients.
Je pense notamment aux locations de motobykes, aux excursions en bateaux longthai, ferrys et speedboats, locations de Jet-ski, canoë-kayak, ballades à dos d’éléphants, etc…
Avez-vous déjà essayé de demander à un « conducteur » de pirogue longthai, en nous embarquant pour aller en excursion autour de quelques îles, s’il disposait d’une assurance pour ses passagers ?
Moi oui, il y a 5 ans, lors d’un séjour à Krabi…
Ma compagne thaïlandaise me servant d’interprète anglais-thai et à la question posée, notre capitaine au long cours, après un grand sourire en entendant la question, a répondu que nous étions libres de monter ou pas à bord de son embarcation et qu’au-delà, à partir du moment où on acceptait d’embarquer, on prenait les mêmes risques que lui… »
Sans commentaire, mais une preuve de plus, s’il en était nécessaire que la législation sur la responsabilité civile et professionnelle des personnes et entreprises vis-à-vis de tiers en cas d’accidents intervenus dans le cadre de leurs activités (si elle existe en tant que telle) n’est ni respectée (défaut d’assurance) ni appliquée ou tout simplement est complètement ignorée…
Il est fort à parier que le responsable de cette attraction de saut à l’élastique (qui apparemment n’en est pas à son premier accident responsable) continuera à exercer sans être inquiété plus avant…
Tout au plus, fera-t-il l’objet d’une inspection et sera-t-il prié d’installer une nouvelle tresse élastique en remplacement de celle défectueuse…
Mais je parierai ma dernière chemise que personne n’ira vérifier les assurances obligatoires qui doivent couvrir ce genre d’activité sportive… du moins chez nous !!!
En Thaïlande, c’est une autre paire de manches, car comme le disait notre capitaine de pirogue, après tout, c’est le client qui décide et personne n’oblige quelqu’un à sauter dans le vide à ses risques et périls, bien entendu !
Sauf que les touristes n’en ont pas vraiment conscience.
Ils se croient dans un vrai pays « touriste » où, comme vous le dites, les entreprises d’attraction de ce genre ont obligatoirement une assurance.
C’est très loin d’être le cas.
Par exemple, pour la location de mobylette, les loueurs disent qu’ils sont assurés.
Ils montrent le document de taxe annuel. Il y a dedans une assurance, c’est vrai, mais elle ne sert à rien. Ce n’est pas elle qui va payer les frais immédiats d’hôpital.
En plus le temps qu’elle réagisse, le touriste est reparti dans son pays depuis bien longtemps.