Capital classe la Thaïlande au 5e rang mondial des pays les plus propices aux retraités

Le fondateur du site « retraite sans frontières » qui affirme qu’un couple de retraités peut vivre aisément en Thaïlande avec 1000 euros par mois, considère probablement une vie de retraité loin des spots touristiques des grandes stations balnéaires, des îles de carte postale, ou encore de centres urbains renommés comme Chiang Mai, Hua Hin…

Cela était possible il y a 10 ans, mais actuellement, pour un couple « farang-thai » dont la femme thailandaise ne travaille pas (ce qui est la situation de 8 retraités sur 10), il faut compter environ 1400 à 1.500 euros si l’on tient compte du fait d’une résidence (maison ou appart avec un confort « européen ») situé en dehors des spots immobiliers de Bangkok ou des résidences balnéaires réputées telles que Phuket, Koh Samui ou autres îles paradisiaques, là où le coût de la vie est multiplié par un coefficient entre 1,6 ou 3 par rapport à des régions moins touristiques telles que les provinces de l’Issan ou du Nord de la Thaïlande.

Si on possède sa maison ou son appart, sans devoir payer de loyer mensuel, et en ne se permettant aucune vacance « nationale » dans les stations balnéaires du Sud, en ayant à sa disposition une voiture moyenne pour effectuer ses courses dans la grande ville la plus proche et en les limitant au strict nécessaire pour manger, boire et s’offrir de temps en temps de petits plaisirs en couple, tel qu’une escapade d’un jour ou deux sur le site d’un parc national ou autre, alors, oui, probablement est ce encore possible de s’en sortir avec 1000 euros par mois.

Personnellement, j’estime plus vraisemblable une moyenne de 50 à 60.000 baths par mois (soit entre 1350 et 1600 euros), en comptant dans ce chiffre une épargne de 10 000 baths mensuels pour une retraite confortable de ma compagne, tous les frais et coûts de fonctionnement et l’entretien de la maison (propriété de ma compagne sans loyer dans les montagnes du Nord de la Thaïlande), du jardin, de la voiture (une modeste berline de 1200cc) et les besoins en nourriture et boissons ainsi que 2 à 3 séjours de « vacances » d’une semaine dans le sud.

Une retraite certes plus aisée qu’en métropole européenne, des frais et taxes minimales, avec une vie de qualité supérieure, un climat très agréable et un environnement général, contacts sociaux et exigences de visa et d’autorisation de séjour longue durée sans grosses complications, à conditions d’accepter les us et coutumes et de respecter les règles du mode de vie des Thaïlandais.

Trop de « farangs » résidents en Thaïlande se considèrent en terrain conquis alors qu’ici, ce sont nous, les étrangers, qui pourrions nous entendre dire (comme certains en métropole ne cessent de le crier vis-à-vis des immigrés de tout bord) : « si vous n’êtes pas contents de vivre en Thaïlande, rentrez chez vous ! ».