Sound of Freedom, un film qui dénonce la traite des enfants dans le monde et en Thaïlande

« Sound of Freedom » raconte l’histoire d’un ancien agent de la sécurité intérieure qui lutte contre le trafic d’enfants en Amérique latine, mais aussi en Thaïlande.

Le film, sorti le 4 juillet 2023, a reçu de nombreuses critiques positives de la part du public et est un succès surprise au box-office.

Malgré une faible promotion, il a dépassé Indiana Jones et le cadran du destin, et a déjà rapporté 40 millions de dollars dans le monde.

Tout le scénario se passe en Amérique latine où un père est approché par une femme qui lui fait miroiter des contrats de mannequinat pour ses deux enfants.

Ces derniers vont aller à la séance photo et ne vont jamais revenir.

L’agent en question et le père des enfants vont se rencontrer et lancer une opération de sauvetage d’enfants qui a lieu en Colombie, mais également en Thaïlande.

Le film a dû surmonter cinq ans d’obstacles avant d’arriver dans les salles de cinéma, et a suscité des réactions spectaculaires.

Il raconte l’histoire de Tim Ballard, un ancien agent du ministère américain de la sécurité intérieure, qui a arrêté des pédophiles et sauvé des enfants victimes de la traite.

Le film, produit par Eduardo Verastegui, devait être distribué par la 20th Century Fox, mais Disney l’a mis de côté après avoir racheté la société.

Tourné à Cartagena, en Colombie, et à Calexico, en Californie, le film a finalement été lancé le 4 juillet, grâce au crowdfunding d’Angel Studios.

Le film fait le parallèle avec le film biographique Unplanned (2019), une histoire vraie promue par les chrétiens et les conservateurs, mais censurée par les distributeurs et rejetée par la gauche.

Media Matters, financé par George Soros, a qualifié le film de « fantaisie anti-trafic d’enfants digne de QAnon ».

Malgré le fait que de nombreux médias ont refusé d’en parler, le film était en tête du box-office le 4 juillet 2023.

Bande annonce du film Sound of Freedom

Un film qui touche profondément les spectateurs

Il y a déjà de très nombreux témoignages qui racontent l’émotion suscitée par le film et les visages en larmes à la sortie des salles.

Des spectateurs canadiens se sont rendus sur Facebook pour partager leurs réflexions et inciter les autres à regarder le film tant qu’ils le peuvent.

Lorenzo Celis, de Regina, a posté une vidéo de six minutes en guise de réponse, soulignant à quel point le public était captivé.

« Je n’ai jamais rien vu de tel, je n’ai jamais rien vécu de tel.

C’était si calme. C’est un film très puissant », a-t-il déclaré.

« Je pense qu’il est important de sensibiliser les gens et de mettre un terme à ce mal qui se produit.

Je pense qu’il est important de sensibiliser l’opinion publique et de mettre fin à ce fléau.

Il est absolument dégoûtant que cela se produise, que ces gens gagnent de l’argent grâce à cela ».

Le film explique que l’enlèvement d’enfants qui sont expédiés et vendus à des fins sexuelles est une industrie annuelle de 150 milliards de dollars qui touche deux millions d’enfants.

C’est pourquoi Angel Studios s’est fixé un objectif de crowdfunding de 2 millions de dollars pour que le film soit montré au plus grand nombre.

« Je ne peux pas dormir la nuit en sachant que cela continue », a déclaré M. Celis.

Certains, déjà sensibilisés à la question, n’étaient pas sûrs de vouloir vivre l’expérience du cinéma.

Janelle Reinhart, de Lloydminster (Alberta), a déclaré que le film « vous donne envie de serrer vos enfants un peu plus près et d’être reconnaissant pour […] leur innocence ».

« Honnêtement, je n’allais pas y aller, parce que je ne pensais pas pouvoir supporter le traumatisme de voir ces enfants dans les affres de l’enfer », a-t-elle déclaré.

« Mais un ami est allé voir le film et m’a encouragée en me disant qu’il était fait avec beaucoup de goût et qu’il m’inciterait à l’espoir et non au désespoir. »

« C’était émouvant, cela donnait à réfléchir et cela m’a donné envie de prier pour cette cause, pour les travailleurs, les enfants et leurs familles. »

Jeanette Freeman, une autre habitante de Lloydminster, a déclaré :

 » Oui, je le recommande vivement.

Il nous fait prendre conscience qu’il n’est pas nécessaire de vivre en Amérique du Sud pour que nos enfants soient en danger ! »

Anita De Ocampo a ajouté :

« Je viens de regarder ce film puissant.

Je suis si heureuse qu’il y ait encore des gens qui croient en l’amour et en la bonté et qui sont prêts à sacrifier leur vie pour aider les victimes de la traite des enfants. »

Mark Friesen, de Saskatoon, a qualifié le film de « plus important de notre époque, sans aucun doute.

Il est très lourd, mais la vérité est la vérité. Allez voir ce film ! »

Carol Uchytl, résidente de Red Deer, a déclaré qu’elle avait dû quitter la ville et réserver à l’avance pour profiter de cette offre limitée dans le temps.

« Réservez vos billets et vos places en ligne.

C’est ce que j’ai fait pour être sûre d’avoir des places.

Quatre de mes amis et moi-même irons voir le film vendredi soir.

Red Deer ne le présente PAS, alors un ami l’a amené à Sylvan Lake. »

Le Tower Theatre de Yorkton, en Saskatchewan, a déclaré qu’il projetterait le « film très demandé » pour une seule journée : Le 17 juillet.

Toutefois, les séances de 16 heures et de 19 heures pourraient être suivies le lundi suivant.

Même à Regina, Keren Piyesis affirme que les billets s’envolent rapidement.

« Il est certain qu’il faut réserver à l’avance, mais il faut absolument essayer de voir ce film « , a-t-elle posté.

Certains habitants de Saskatchewan qui ont vu le spectacle semblent aussi touchés que Celis.

« Je l’ai vu ce soir aussi. J’étais une épave », a écrit Holly Trudgeon de Caronport, SK.

« J’ai aussi pleuré après le message de Jim à la fin.

Quelle histoire héroïque ! Tim est si courageux », a écrit Chantal Klein.

« Le visage de cette maman donne-t-il l’impression d’avoir pleuré pendant les deux dernières heures ?

Parce que c’est le cas ! » a écrit Nicole Frank.

Angie Ivey, de Regina, a déclaré que le film était « très bien fait ».

« J’ai eu les larmes aux yeux tout au long du film.

Ce film est à voir absolument.

Il est difficile à regarder, mais il est tellement important de ne pas fermer les yeux sur ce qui se passe ici même, dans notre ville. »

Regina est une plaque tournante du trafic d’êtres humains », a-t-elle écrit.

Brenda Meder, également originaire de Regina, en témoigne.

« Il y a beaucoup de souffrances sous notre nez et la plupart des gens ne s’en rendent pas compte.

Je remercie Dieu pour ce film », a-t-elle déclaré.

« J’ai trouvé une jeune fille de 16 ans victime de la traite des êtres humains dans un relais routier et j’ai travaillé pour la sauver.

C’est une histoire pour ceux qui ont besoin de comprendre que c’est juste sous notre nez ».

Le film « Sound of Freedom » est sorti en France le mercredi 15 novembre 2023.

Source : Western Standard