Un policier souffrant de troubles mentaux a renversé une moto au hasard et a poignardé à plusieurs reprises les deux femmes qui étaient dessus.
Le drame s’est produit le samedi 24 février dans le district de Cha-uat de la province de Nakhon Si Thammarat, dans le sud de la Thaïlande.
L’une des victimes est décédée, l’autre est dans un état grave.
Le colonel Somporn Nitipak, chef du poste de police de Cha-uat, a déclaré le dimanche 25 février que le sergent Chavanil Jindamaneemas, 30 ans, avait été arrêté et licencié après l’agression mortelle.
La femme décédée a été identifiée comme étant Wijitra Rakkhanam, 51 ans, et la femme grièvement blessée comme étant Prapha Yamyuean, 69 ans.
Elles ont été poignardées à plusieurs reprises au visage, au cou et dans le dos.
Selon le colonel Somporn, le sergent-chef Chavanil venait d’être transféré de Phuket et était soigné pour cause de tension.
Le sergent avait été affecté au poste de chauffeur de réserve.
Samedi soir, le sergent-chef Chavanil a conduit sa voiture dans un fossé.
Après l’arrivée d’une dépanneuse pour la remonter, le conducteur a entendu l’officier parler avec colère à sa mère sur son téléphone portable.
Le conducteur de la dépanneuse a alors dit au sergent de police de ne pas gronder sa mère.
Furieux, le sergent-chef Chavanil a tenté de le poignarder, mais le conducteur a pu prendre la fuite.
L’agression des femmes a eu lieu après que le policier soit rentré dans son appartement.
Lorsque la moto s’est approchée, le sergent-chef Chavanil s’est précipité hors de chez lui, a donné un coup de pied à la moto et s’est mis à poignarder les victimes avec frénésie.
D’autres policiers du commissariat se sont précipités et l’ont arrêté.
Somporn a déclaré qu’après l’attaque, le sergent Chavanil a subi un test d’alcoolémie qui a révélé qu’il était sous l’influence de l’alcool.
Les deux femmes victimes étaient des vendeuses et vivaient normalement dans la province de Songkhla.
Elles venaient d’arriver dans le district de Cha-uat pour rendre visite à des proches et allaient visiter certains d’entre eux lorsqu’elles ont été attaquées.
Plusieurs de ces proches se sont rendus au poste de police de Cha-uat samedi et ont demandé à voir l’agresseur en cellule.
Le sergent leur a brièvement dit qu’il était désolé.
Les proches l’ont maudit bruyamment avant que la police ne les convainque de partir du poste de police.
Après plusieurs affaires dont le terrible massacre de 37 personnes dont 23 enfants le 6 octobre 2023 par un ancien policier, les responsables thaïlandais avaient assuré qu’ils allaient surveiller l’état mental des policiers.
Voir : La Thaïlande va contrôler la santé mentale de ses policiers
Mais, au vu de cette nouvelle affaire, il semble que les mesures prises ne soient pas suffisantes.
Voir aussi :
Corruption en Thaïlande : de nombreux policiers sont très endettés
Thaïlande : 5 policiers de l’immigration condamnés pour avoir enlevé des étrangers
Nouveau terrible scandale impliquant des policiers en Thaïlande
Source : Bangkok Post
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4 commentaires
Dire que c’est la fatalité et de classer rapidement l’affaire ou de s’indigner contre la négligence frôlant l’inconscience du système gérant la police et l’ordre, origine de ce drame meurtrier ?
Toutes mes condoléances à la famille des victimes…
Si les autorités au sommet de la pyramide du commandement avaient effectivement fait des déclarations après la tuerie du 6 octobre 2023 en promettant des mesures pour évaluer l’état mental des policiers, on ne peut pas dire que ces mesures aient été suivies d’effets pratiques…
Y a-t-il d’ailleurs eu des directives en ce sens d’évaluation médicale des policiers dans des centres de santé mentale ou des hôpitaux ?
J’en doute fortement et je crois que ces déclarations n’ont été suivies de rien du tout !!!
C’est malheureusement souvent le cas en Thaïlande où les hommes politiques et autres responsables d’organismes officiels du maintien de l’ordre, dans l’Armée, la police, les diverses instances administratives et du gouvernement qui sont confrontés à ce genre de drame, se confondent en excuses et promettent de « changer les choses pour que cela ne se reproduise plus » (discours maintes et maintes fois répétés et re-répétés…) mais qui, la tension populaire retombée, ne sont suivis qu’aucune action concrète, ce qui conduit à la répétition de drames comme celui-ci…
Belles promesses pour éliminer les brebis galeuses de la corruption généralisée et les éléments « dérangés » et « déséquilibrés » mentalement dans les rangs de la police, mais mesures (si elles existent) inefficaces en tout cas…
Navrant et on peut comprendre la colère des familles des victimes, mais les vrais responsables, ce ne sont pas les assassins, mais ceux qui ne font rien ou trop peu pour éviter ce genre de catastrophe…
Donner un uniforme, une arme et du pouvoir a des personnes dont l’instruction est limitée, des gens qui n’ont aucune idée de la signification des mots dignité, responsabilité et solidarité engendre et engendrera toujours ce genre de drame…
Les évaluations, tests et autres devraient être effectués avant leur recrutement…
Bienvenue en Thaïlande les amis ! (ou alors bon retour à la case départ au choix).