Thai Airways a dû présenter ses excuses pour un incident au cours duquel du café brulant a été renversé sur un passager, lui causant de graves brûlures.
Un passager qui se trouvait dans la rangée du milieu sur un vol de Thai Airways, a reçu du café brulant alors que l’hôtesse venait de servir le passager à côté de lui.
Le verre a glissé des mains du passager alors qu’il l’attrapait.
À la suite de cela, le passager a souffert de brulure et n’a pas bénéficié de soin approprié de la part des membres d’équipages qui refusaient de prendre leurs responsabilités.
La victime a été informée par un agent de bord non identifié qu’aucune vidéosurveillance n’avait enregistré l’incident et que la compagnie aérienne n’était pas responsable.
Mais le passager a partagé son expérience sur les réseaux sociaux et son message a fait le buzz, obligeant la compagnie à réagir.
Le département des relations publiques de la compagnie aérienne a déclaré le dimanche 3 décembre qu’il était sincèrement désolé pour l’incident et a promis une compensation pour le passager blessé.
Il a également indiqué que la direction de la compagnie aérienne enquêtait sur le problème et informerait le passager blessé des résultats de l’enquête.
Les excuses de la compagnie aérienne font suite à une plainte déposée par le passager blessé, selon laquelle une hôtesse de l’air a laissé tomber une tasse de café chaud alors qu’elle tendait la main pour servir un autre passager de la même rangée de sièges.
Selon le plaignant, la tasse a été servie à la main au lieu d’être placée sur un plateau comme d’habitude.
Le passager blessé d’un vol récent en provenance de Bangkok et à destination de Chiang Mai a déclaré qu’il souffrait de graves brûlures sur de nombreuses parties de son corps et qu’il avait dû être soigné à l’hôpital.
Le passager a déclaré que l’hôtesse de l’air ne lui avait pas prodigué les premiers soins de manière professionnelle et que la compagnie aérienne n’avait pas fait preuve de la diligence requise.
L’hôtesse s’est contentée de l’envoyer à un service de fauteuil roulant à l’aéroport de Chiang Mai avant de l’abandonner.
Il a déclaré que le passager voisin qui avait commandé la tasse de café chaud s’était excusé à plusieurs reprises, l’avait accompagné en ambulance à l’hôpital et avait attendu qu’il sorte de la salle d’urgence.
Voir aussi :
Hausse des voyages en Thaïlande : Thaï Airways veut 90 nouveaux avions
Des hôtesses de Thai Airways sanctionnées après une vidéo TikTok
Une vidéo TikTok dénonce un problème de sécurité sur un vol Thai Airways
Source : Khaosod
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2 commentaires
La mentalité thaïlandaise (innée ou celle que l’on inculque à l’école) semble avoir des problèmes avec les notions de responsabilité civile et professionnelle et il en résulte des problèmes tels que ceux évoqués dans cet article…
On reconnait sa responsabilité, contraint et forcé par les évènements et à l’initiative de la victime et/ou de témoins directs, aidés en cela par des arguments et preuves médiatisées presque « en direct » sur les réseaux sociaux.
Je ne connais pas en détail les lois thaïlandaises sur la responsabilité civile du citoyen ou la responsabilité professionnelle d’un employé ou d’une entreprise, mais tout porte à croire que cette notion et notamment la honte à reconnaitre sa responsabilité lors d’un accident est difficile à accepter, et le fait de se confondre en excuses, surtout en public, est problématique.
Je pense notamment à des situations où un(e) thaïlandais(e) perd le contrôle de ses actes en se voyant reconnue coupable et perdant la face publiquement ou encore le nombre de délits de fuite lors des accidents de circulation pour éviter d’être reconnu responsable de celui-ci…
Il serait certainement utile que les enseignants trouvent quelques heures de cours pour enseigner une éducation civique adaptée à notre époque et à ses situations conflictuelles en constante évolution, en lieu et place de faire apprendre par « chœur » des principes d’obéissance et de vassalité digne d’une époque révolue.
Apprendre à analyser une situation, situer la place des protagonistes et leur importance dans l’action, et ainsi déterminer les responsabilités d’un fait dommageable à attribuer à l’une ou l’autre personne, contribue à former l’esprit aux notions de responsabilité et de réparation du dommage causé…
Là encore, on constate qu’une réforme de l’enseignement, dont plusieurs gouvernements antérieurs à celui-ci ont voulu en revendiquer la paternité, attend toujours le premier coup de pioche pour rénover non pas seulement la façade, mais l’ensemble des méthodes pédagogiques, méthodologiques et déontologiques des différents niveaux d’enseignement, censés former des adultes responsables (dont en premier lieu les enseignants eux-mêmes) ayant, non pas une tête bien pleine, mais une tête bien faite !!!
À améliorer les services et agents en l’air comme sur terre pour ne pas nuire au projet du tourisme du gouvernement.