Un chien de race Siberian Husky a été secouru à Phuket après avoir été retrouvé enterré vivant, la tête seule émergeant du sol.
Son propriétaire, un ressortissant français, est soupçonné d’être à l’origine de cet acte de cruauté, selon plusieurs médias locaux.
Le drame s’est déroulé dans le sous-district de Rawai sur l’île de Phuket.
Des voisins ont entendu les gémissements de l’animal et ont alerté les autorités.
L’alerte a été relayée par la page Facebook thaïlandaise « ขยะมรสุมฯ », spécialisée dans les questions environnementales et sociales.
Intervention des secours et sauvetage de trois chiens
Les membres de la fondation Soi Dog s’occupent des chiens du Français à Phuket. Photo : Phuket Info Center
Les résidents ont contacté Chalermpong Saengdee, député local, ainsi que Themsak Kraithat, maire de Rawai.
Ces derniers se sont rendus sur place, accompagnés de la police et de membres de la Soi Dog Foundation, une organisation de protection animale bien implantée en Thaïlande.
Sur les lieux, les sauveteurs ont creusé pour libérer le Husky enterré.
Deux autres chiens de la même race ont également été découverts dans la propriété, dans un état préoccupant.
Les trois animaux ont été immédiatement pris en charge par la Soi Dog Foundation.
Le propriétaire sous enquête, une procédure judiciaire en vue
Le chien husky enterré vivant après avoir été sauvé par les membres de la fondation Soi Dog. Photo : Phuket Info Center
L’homme soupçonné, de nationalité française, a d’abord été interrogé par les membres de la fondation pour tenter de comprendre les circonstances.
Le chien enterré vivant présente des signes visibles de maladie de peau, notamment des zones dépourvues de poils.
Reste à savoir si cela a motivé ou non l’acte du propriétaire, ce que l’enquête devra déterminer.
L’affaire a été transmise à la police pour une enquête officielle.
Des poursuites judiciaires sont attendues.
Selon les informations disponibles, l’homme pourrait être poursuivi en vertu de la loi thaïlandaise sur la prévention de la cruauté envers les animaux, en vigueur depuis 2014.
Une loi contre la maltraitance animale en Thaïlande
Chiens désitinés à des restaurants
La Loi de prévention de la cruauté envers les animaux et de protection du bien-être animal B.E. 2557 (2014) est la première loi thaïlandaise englobant tous les types d’animaux : domestiques, de travail, d’élevage ou de spectacle.
Elle considère comme acte de cruauté toute action entraînant douleur, souffrance, blessure, maladie, handicap ou mort.
Les peines prévues peuvent aller jusqu’à deux ans de prison, 40 000 bahts d’amende (environ 1 060 euros), ou les deux.
Les cas de négligence, mauvais abris, abandon, transport inapproprié, sont également réprimés.
Le rôle essentiel de la Soi Dog Foundation
Membre de la fondation Soi Dog avec des chiens.
Créée en 2003 à Phuket, la Soi Dog Foundation œuvre pour améliorer les conditions de vie des chiens et chats errants en Asie, principalement en Thaïlande.
Elle est reconnue officiellement dans plusieurs pays, dont la France, et fonctionne exclusivement grâce aux dons.
La fondation dispose d’un hôpital, d’un refuge, et de programmes de stérilisation et d’adoption.
Les trois Huskies sauvés seront soignés par la fondation jusqu’à leur rétablissement complet avant d’être proposés à l’adoption.
Pour en savoir plus ou signaler un cas de maltraitance, rendez-vous sur le site soidog.org ou contactez :
???? clinic@soidog.org (Thaïlande)
???? bkkclinic@soidog.org (Bangkok)
Voir aussi :
La Thaïlande en lutte contre les mauvais traitements infligés aux animaux
Cruauté envers les animaux en Thaïlande : un policier lourdement condamné
Thaïlande : un homme adoptait des chiens sur Facebook pour les manger
Scandale en Thaïlande : un policier filmé en train de torturer et tuer un chat
Un moine bouddhiste thaïlandais fou aurait torturé et tué 80 chats
Une association en Thaïlande appelle à la fin du commerce de la viande de chien
Meute de chiens agressifs en Thaïlande, comment réagir ?
Source : Bangkok Post
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4 commentaires
Je propose qu’on creuse un puits, qu’on y place cet individu debout et qu’on le remplisse de terre jusqu’au cou pendant plusieurs heures et l’interviewer sur les réseaux sociaux pour savoir ce qu’il en pense, avant qu’il ne soit au bord de l’étouffement…
Mais bon, j’aurai la ligue des droits de l’homme sur le dos… mais où est « l’homme » dans ce cas-ci ?
Par contre, ce qu’il risque au vu de la loi actuelle contre la cruauté envers les animaux et des peines appliquées, l’amende me paraît une fois de plus dérisoire, surtout pour un « farang »…
Par contre la peine de prison maximale de 2 ans dans une geôle infecte d’une prison thaïlandaise me semble plus appropriée, suivie d’une expulsion du territoire en fin de peine…
Allez, Monsieur le Juge, un peu « d’humanité » pour ces chiens et pas de pitié pour ce… ??? Je ne trouve pas de mot adéquat, désolé !!!
Encore un gros c.. !
Une crev… pareil mérite de moisir dans une prison thaïlandaise et après retour en France avec interdiction du territoire à vie.
La prison c’est mieux, c’est tout ce qu’il mérite.