Le Bureau de contrôle des stupéfiants de Thaïlande se réunira à Bangkok le 22 novembre pour discuter de propositions visant à rendre de nouveau le cannabis illégal.
Le cannabis a été dépénalisé en Thaïlande au début du mois de juin de cette année, mais les opposants à la dépénalisation n’ont cessé de retarder l’adoption de lois définitives sur la plante et d’envisager de multiples voies pour tenter d’interdire à nouveau totalement la plante.
Voir : Y a-t-il un risque que le cannabis redevienne illégal en Thaïlande ?
Leur dernière tactique consiste à rencontrer directement le Bureau de contrôle des stupéfiants pour tenter de le convaincre que la plante est un danger pour la société et d’en faire à nouveau un stupéfiant illégal.
Si les opposants à la légalisation de la plante réussissent, la possession, la vente et la culture pourraient immédiatement redevenir illégales en Thaïlande.
Mais cette mesure entraînerait la fermeture de milliers de nouveaux dispensaires et affecterait des millions de Thaïlandais qui cultivent actuellement la plante chez eux et qui se sont engagés dans de nouvelles activités commerciales.
Les opposants à la légalisation invoquent le danger pour les jeunes, l’usage récréatif généralisé alors que la dépénalisation était destinée à un usage médical uniquement, et des raisons religieuses, entre autres, pour justifier la ré-interdiction du cannabis en Thaïlande.
Ils affirment qu’il ne s’agit pas d’une question politique, bien que certains opposants s’opposent ouvertement au leader du parti Bhumjaithai, Anutin Charnvirakul, et à son influence croissante avant les élections générales de l’année prochaine.
Anutin a été le principal défenseur de la dépénalisation du cannabis en Thaïlande pour stimuler l’économie.
Prasitthichai Nunual, représentant du People’s Network for Cannabis Legislation in Thailand, a déclaré à la presse que les partisans de la marijuana et du cannabis seront présents à l’audience pour faire entendre leur voix haut et fort.
Selon Prasitthichai, si la plante est à nouveau rendue illégale, cela pourrait provoquer le chaos, mettant des millions de personnes en difficulté financière et juridique.
M. Prasitthichai a suggéré que les opposants et les partisans de la marijuana trouvent un terrain d’entente qui profite à toutes les parties et adoptent les lois sur le cannabis qui doivent être révisées par le Parlement le 7 décembre prochain.
Pendant ce temps, le ministre de la Santé publique et partisan de la marijuana, Anutin Charnvirakul, a déclaré à la presse qu’il n’était pas concerné par la réunion du conseil.
Il a déclaré qu’il avait clairement fait comprendre au vice-premier ministre, Wissanu Krea-ngam, qui va diriger la réunion, l’impact massif qu’aurait sur des millions de Thaïlandais le fait de faire à nouveau de cette plante un stupéfiant.
Anutin n’a cessé de répéter qu’il n’était tout simplement plus possible de faire marche arrière sur le cannabis.
Voir aussi :
L’avenir des vendeurs de cannabis sur la sellette en Thaïlande
Source : The Pattaya News
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1 commentaire
Alors qu’il fut tout au long de cette année le principal artisan de la dépénalisation du cannabis en Thaïlande, le ministre de la Santé publique et partisan de la marijuana, Anutin Charnvirakul, a déclaré à la presse « qu’il n’était pas concerné par la réunion du conseil » chargé de revoir les lois et décrets autorisant la culture et l’usage du cannabis !!!
Extraordinaire prise de non-responsabilité de la part du principal initiateur de cette réforme et ministre de la Santé qui joue à Ponce Pilate.
Quand un soldat envoie une grenade au milieu d’un champ de bataille, il faut s’attendre à ce qu’elle explose en faisant des dégâts autour d’elle…
Mais non, ce n’est pas moi qui l’ai lancé, M’sieu !!!
Depuis la mise en route de cette dépénalisation, de nombreuses lacunes de mise en application de cette loi, incomplète, imparfaite et bâclée, ont mis en évidence le manque de préparation et de sérieux politique et méthodologique de ce qui devait être une ouverture thérapeutique de la plante au niveau mondial, présentant la Thaïlande comme un pionnier en matière de libération d’une drogue à usage médical.
En place de cela, on assiste à une multiplication des dérives dues aux nombreuses imperfections et à l’incompétence du principal responsable en son incapacité à légiférer de manière adéquate pour encadrer une loi, qui, dans ce domaine tout particulièrement, aurait dû prévoir des garde-fous et des limites bien strictes, détaillées et restrictives, pour une « libéralisation progressive » avec sanctions immédiates à la clé.
Mais rien de tout cela n’a été prévu de ce qui était pourtant prévisible lorsqu’on lâche des chiens, depuis très longtemps privés de nourriture dans un buffet de mariage !!!!
La mariée était trop belle pour ne pas s’en approprier une part d’ivresse auparavant interdite, mais devenue soudainement très libertine.
Certains maintenant voudraient réunir la meute de chiens devenus sauvages pour les remettre en cage, mais le Maitre-chien, sans doute dépassé par les conséquences de ses décisions législatives, s’en lave les mains.