La Miss Grand Myanmar 2020 qui est bloquée à l’aéroport de Suvarnabhumi après avoir été interdite d’entrée en Thaïlande, a obtenu le statut de réfugié au Canada.
L’armée du Myanmar a émis un mandat d’arrêt à son encontre après qu’elle se soit exprimée sur les crimes commis par la junte alors qu’elle était l’une des 20 finalistes du concours de beauté Miss Grand International.
Voir : La Thaïlande ne renverra pas la reine de beauté qui a dénoncé les crimes au Myanmar
Une source a déclaré au journal Bangkok Post que Thaw Nandar Aung, également connue sous le nom de Han Lay, quittera la Thaïlande ce mardi 27 septembre.
Han Lay fera escale en Corée du Sud pour un transit rapide avant de prendre un vol à destination de Toronto, au Canada, mardi soir.
Il a été rapporté que Han Lay a demandé l’asile au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en Thaïlande après s’être vu refuser l’entrée en Thaïlande à son retour de Danang au Vietnam la semaine dernière.
Selon les autorités thaïlandaises, Han Lay s’est vu refuser l’entrée sur le territoire en vertu de l’article 12 de la loi sur l’immigration de 1979, après qu’un agent de l’immigration a constaté une irrégularité dans son passeport.
Une source a déclaré que la junte militaire du Myanmar pourrait avoir révoqué le passeport de Han Lay.
Source : Bangkok Post
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1 commentaire
Comme je l’avais prédit dans mon commentaire précédent, la Thailande a opté pour une solution « à l’amiable » qui respecte la liberté d’expression et les droits de l’homme (de la femme en l’occurrence) sans se mettre dans une position délicate au niveau diplomatique avec le Myanmar dont la prise de pouvoir par la dictature militaire n’a jamais été condamnée par la Thaïlande.
Entre renvoyer la Miss au Myanmar ou lui accorder le droit d’asile en Thaïlande, on a choisi de s’en débarrasser en laissant le HCR s’occuper de lui trouver un pays d’accueil, en l’occurrence le Canada…
J’espère que l’escale de son vol en Corée du Sud avant son envol pour le Canada ne sera pas source de problèmes.
Je suppose qu’elle sera accompagnée par une délégation du HCR qui se portera garant de sa sécurité…
Personnellement, elle ne pourra pousser un gros « ouf » de soulagement que quand elle aura quitté la Corée du Sud…