Le Forum économique mondial (WEF) a dévoilé son indice de développement du voyage et du tourisme pour 2024, et les résultats sont surprenants.
Publié le 21 mai, le rapport Voyage et tourisme : Indice de développement 2024 fournit une évaluation complète du paysage mondial du voyage et du tourisme.
Il évalue les conditions essentielles requises pour l’investissement et l’exploitation dans le secteur.
Selon le rapport, la Thaïlande a glissé à la 47ᵉ place mondiale, obtenant un score de 4,12 points.
Ce résultat place le pays loin derrière les leaders mondiaux et même certains de ses voisins régionaux.
Les États-Unis se sont hissés en tête de liste, avec un score impressionnant de 5,24 points.
L’Espagne s’est hissée à la deuxième place avec 5,18 points, suivie de près par le Japon en troisième position avec 5,09 points.
Dans la région asiatique, la Chine a fait bonne figure, se classant au 8ᵉ rang mondial avec 4,94 points.
Quant à Singapour, elle occupe la 13ᵉ place avec un score de 4,76 points.
La concurrence au sein de la région de l’ANASE (ASEAN) s’est avérée féroce.
La Thaïlande s’est retrouvée au 4ᵉ rang des pays de l’ANASE, derrière Singapour, l’Indonésie et la Malaisie.
Ce classement a suscité des discussions sur les facteurs contribuant au déclin relatif de la Thaïlande dans un secteur où elle a traditionnellement excellé.
L’indice de développement du tourisme et des voyages évalue une série de facteurs cruciaux.
Notamment l’environnement réglementaire, l’infrastructure, les ressources naturelles et culturelles, et les conditions favorables qui sont essentielles pour favoriser le développement du tourisme et des voyages.
Avec ces derniers classements, l’industrie touristique thaïlandaise doit relever le défi de réévaluer et d’améliorer ses stratégies pour remonter dans l’échelle mondiale.
Alors que le pays réfléchit à sa position, les parties prenantes sont appelées à agir pour revigorer l’un de ses secteurs économiques les plus vitaux.
Voir aussi :
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Source : The Thaiger
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2 commentaires
Plus qu’alarmant pour la Thaïlande, cet indicateur WEF n’a rien de positif malgré le projet touristique pris à cœur par le gouvernement.
Enfin, une analyse objective venant d’une instance internationale (Le forum économique international de Davos) reconnue universellement et qui remet la Thaïlande à sa place, loin des commentaires et déclarations élogieuses sur l’essor et la qualité du tourisme thaïlandais dont les dirigeants et responsables thaïlandais du secteur abreuvent les médias continuellement, avec des discours dithyrambiques qui cachent les nombreux arbres malades au sein de la forêt…
Tout va très bien, Madame la Marquise, sauf les problèmes liés à la sécurité des touristes et des thaïlandais, problèmes récurrents qui ont eu tendance à se multiplier en 2024, avec son lot de brebis galeuses en hausse de manière inquiétante parmi le troupeau toujours de plus en plus important de moutons, les « contrôles » inefficaces des arrivants recherchés dans leur pays, la corruption endémique de certains membres des forces de police et d’instances politiques jusqu’au plus haut niveau, les nombreuses affaires judiciaires concernant les actes délictueux allant jusqu’au meurtre, visant ou impliquant des touristes de nationalités diverses, tour à tour coupables ou victimes, l’installation à long terme de magouilles économiques mafieuses et corruptrices favorisant la construction illégale de nouveaux complexes et commerces à usage touristique, l’installation de sociétés « prête-nom » thaïlandaises pour légaliser des infrastructures hôtelières illégales, la gestion de sociétés de location d’appartements, d’organisations de voyages et de séjour de groupes, de sociétés écrans chargés de blanchiment d’argent, etc, etc…
Tout cela sur fond de corruption impliquant jusqu’à certaines hautes sphères du pouvoir politique et judiciaire.
Et cela n’est pas propre à la Thaïlande…
Chaque pays est confronté à ce genre de problèmes, où, chaque fois qu’un domaine économique devient florissant et engendre des bénéfiques alléchants, des activités illégales ou pseudo-légales avec une façade respectable prolifèrent et prennent possession, via les failles d’une législation retardataire et obsolète, du terrain pour en prendre le contrôle, en « arrosant » qui de droit sur les autoroutes de la corruption politique, économique et financière.
Le problème spécifique de la Thaïlande est que ce degré de corruption est important et, comme au Cambodge voisin, touche toutes les sphères impliquées dans les pouvoirs décisionnels du pays, depuis l’employé jusqu’au sommet étatique en passant par les dirigeants des secteurs, patrons des grands groupes et multinationales, hommes politiques et influenceurs économiques, tirant les ficelles dans l’ombre d’un gouvernement offrant une façade démocratique et vertueuse à une Thaïlande en proie à de nombreux problèmes et qu’elle semble incapable de résoudre, les bonnes personnes n’étant pas aux bonnes places pour le faire, étant écartées dès que leur influence devient trop gênante…
Et malheureusement, tout cela n’est pas prêt de changer !!!