La Thaïlande est prête à appliquer la taxe touristique de 300 bahts

Selon les responsables, la Thaïlande est prête pour la mise en place de la taxe touristique qui sera de 300 bahts (7,85 euros) pour les arrivées par avion.

La fameuse nouvelle taxe touristique, dont on annonce la mise en place depuis des années, mais qui a été reportée à de nombreuses reprises à cause d’une mise en œuvre compliquée pourrait enfin être appliquée.

Voir : L’avenir incertain de la taxe touristique de 300 bahts en Thaïlande

Le Conseil du tourisme de Thaïlande prévoit d’allouer un fonds provenant de la taxe touristique perçue auprès des visiteurs étrangers.

L’argent de la taxe touristique sera utilisée pour l’amélioration du secteur du tourisme par les organismes publics et pour financer une assurance qui couvrira les voyageurs.

Selon Surawat Akaraworamat, vice-président du Conseil du tourisme, ce fonds est en cours de préparation et pourra être mis en œuvre dès que le gouvernement aura donné son feu vert au projet.

Trois sous-comités ont travaillé sans relâche pour mettre la dernière main au projet, qui comprend :

1. La collecte des droits ;
2. La gestion du fonds ;
3. L’assurance des touristes.

Les règles relatives à la collecte et au décaissement du fonds ont été examinées ce mois-ci par le groupe de gestion du fonds.

Le bureau du Conseil d’État et le département du contrôleur général se sont partagés la responsabilité de la rédaction de ces règlements, qui sont maintenant prêts à être publiés dans la Gazette royale, selon M. Surawat.

Le sous-comité s’est mis d’accord sur le principe selon lequel les agences de l’État devraient être autorisées à emprunter au fonds pour le développement du tourisme.

Cette initiative est conforme à la section 24 de la loi sur la politique nationale du tourisme, qui stipule que le fonds ne peut être utilisé qu’à titre de subvention ou de prêt pour les agences gouvernementales.

Cette disposition s’étend aux dépenses liées à l’éducation, à la recherche, à la formation, aux réunions et aux relations publiques qui profiteront à l’industrie touristique thaïlandaise.

Le fonds devrait collecter 300 bahts (7,85 euros) pour les arrivées par avion et 150 bahts (3,93 euros) pour les arrivées par voie terrestre ou maritime.

Des passagers dans l’aéroport de Phuket. Photo : Achadtaya Chuenniran – Bangkok Post

Une fraction de cette taxe, environ 60 bahts (1,57 euros), sera réservée à l’assurance touristique, offrant une couverture médicale pour des affections telles que la diarrhée et une indemnisation en cas d’incidents malheureux entraînant des blessures ou la mort.

Ce qui pourra mettre fin aux nombreux appels aux dons des touristes malchanceux qui ont eu un accident en Thaïlande et qui se retrouvent en difficulté pour payer les frais d’hôpitaux, car ils n’ont pas d’assurance ou parce que l’assurance refuse de payer.

Voir : Pourquoi l’appel aux dons est le dernier recours pour des touristes accidentés en Thaïlande ?

Bien que plusieurs opérateurs touristiques aient suggéré que le fonds soit accessible sous forme de prêts à taux réduit en cas de crise, M. Surawat a déclaré que la loi sur la politique du tourisme ne permettait pas une telle utilisation.

Toutefois, en cas de crises futures, les agences gouvernementales pourraient éventuellement allouer des fonds du fonds touristique sous forme de subventions ou de prêts pour soutenir le secteur privé.

M. Surawat a également souligné que le comité du fonds aurait besoin de l’autorisation du gouvernement pour mener à bien une telle action.

Selon lui, de nombreux opérateurs touristiques reconnaissent que la Thaïlande a besoin d’un fonds touristique, car le ministère du Tourisme et des Sports a dissous le Fonds d’aide aux touristes étrangers il y a près de deux ans et il n’existe toujours pas de mécanisme permanent pour s’occuper des touristes étrangers.

« Avec des milliards de bahts de recettes chaque année, nous pouvons renforcer la confiance dans notre tourisme grâce à un système de protection approprié et générer un budget suffisant pour aider à améliorer la compétitivité de l’industrie », a déclaré M. Surawat.

Voir aussi :

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Source : Bangkok Post