La Thaïlande veut développer un indice du coût de la vie pour les destinations touristiques et créer un sous-comité chargé de promouvoir le tourisme avec le soft power.
Alors que le tourisme repart en Thaïlande, que les arrivées de voyageurs sont en hausse depuis juillet, les responsables politiques cherchent des moyens pour attirer toujours plus de voyageur dans le pays.
Promouvoir le tourisme en Thaïlande avec le soft power
Lors d’une réunion du comité le lundi 29 août, le ministre du tourisme et des sports, Phiphat Ratchakitprakarn, a lancé l’idée de créer un sous-comité directement responsable de la promotion du tourisme par le soft power.
Voir aussi : La Thaïlande s’interroge sur l’utilisation du Soft Power
Le 19 août, le gouvernement a mis en place un comité national chargé de la promotion de l’image du pays par le biais du soft power.
Ce comité, présidé par le vice-premier ministre Supattanapong Punmeechaow, a pour mission de centraliser la politique de soft power avant de la transmettre aux niveaux opérationnels.
Thapanee Kiatphaibool, gouverneur adjoint chargé du marketing intérieur à l’Autorité du tourisme de Thaïlande, a déclaré que le groupe d’experts avait étudié l’idée de promouvoir le tourisme par le biais du soft power et avait constaté que les cinq catégories précédemment lancées par le gouvernement – nourriture, cinéma, festivals, mode et combat – pouvaient être étendues à de nombreux produits touristiques.
Le développement des produits étant de la responsabilité de différentes organisations, un sous-comité chargé de superviser une politique de soft power pour le tourisme pourrait être intégré, ce qui, selon le comité, rendrait toute promotion plus efficace.
Classer les destinations touristiques selon le coût de la vie
Le groupe a également convenu de mener des recherches sur un indice du coût de la vie pour les destinations touristiques, comme l’a proposé le ministère du Commerce.
Le comité a déclaré qu’en 2019, l’industrie du tourisme a généré 3,3 trillions de bahts de recettes, soit 17,8 % du PIB thaïlandais, et peut créer des revenus pour divers secteurs, tels que les hôtels, les restaurants, le commerce de détail, les circuits et la construction, tout en aidant les communautés locales.
Un indice du coût de la vie devrait indiquer le prix réel des services et produits touristiques dans chaque destination.
L’indice devrait aider les touristes à choisir des destinations et à planifier des voyages correspondant à leur budget, tandis que le gouvernement aurait une vision plus claire de la manière de planifier le développement et la promotion du tourisme, a déclaré le groupe d’experts.
L’indice aiderait également les autorités à réglementer des prix raisonnables pour les produits et services touristiques, et pourrait servir de référence officielle pour les guides touristiques internationaux, tels que le Lonely Planet et le Guide vert Michelin, a déclaré le comité.
Les ministères du Commerce, du Tourisme et des Sports ont été invités à travailler ensemble sur ce projet.
Promotion du tourisme durable
Parallèlement, le comité a approuvé l’inscription de Chiang Rai sur la liste des zones désignées pour le tourisme durable dans le cadre du thème de développement « Chiang Rai créatif », qui s’étend sur 18 districts de la province et couvre 11 687 kilomètres carrés.
L’administration des zones désignées pour le tourisme durable (Designated Areas for Sustainable Tourism Administration – Dasta) devrait rédiger un plan stratégique pour la nouvelle zone désignée et le proposer au comité lors de la prochaine réunion, avant de le soumettre au gouvernement pour approbation.
Le Dasta a également reçu l’aval du comité concernant les plans stratégiques pour le bassin du lac Songkhla.
Source : Bangkok Post
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9 commentaires
Si l’on compare le coût de la vie des différentes provinces touristiques du pays, il ne faut pas créer des commissions spéciales pour le faire.
Il suffit de s’en référer aux statistiques économiques établies par les autorités provinciales, les bureaux d’experts économiques des différentes banques du pays, et certaines études de marché d’entreprises commerciales implantées sur place.
Rien qu’en étant un simple citoyen résident, ayant la possibilité de séjourner dans différentes provinces au cours de plusieurs années, je vous donnerai mon opinion, qui n’engage évidemment que moi…
Personnellement, la vie m’a semblé moins chère que partout ailleurs (en ce qui concerne les spots touristiques les plus importants) à Pattaya et à l’opposé, pour ce qui est des séjours les plus onéreux, je placerai Bangkok et Koh Samui…
Entre ces extrêmes, il faut placer dans l’ordre après Pattaya : Chiang Mai, Krabi, Hua Hin et Phuket.
Mais évidemment, dans l’absolu, le coût de la vie est bien moindre dans un village ou une ville de banlieue se situant dans le Nord-est ou le Nord de la Thaïlande, là où l’essentiel des ressources des habitants dépend de l’agriculture, où les achats domestiques de base se font entre commerçants locaux et où le tourisme international est quasi inexistant…
Ce qui se résume à une vie dont le coût est entre 20 à 50 % moins élevés par rapport aux lieux touristiques cités plus avant…
Les dirigeants, ne manquent jamais d’idées…
Ça ne coute rien.
Pour la suite, c’est autre chose.
Comment n’avait-on pas pensé plus tôt que les régions touristiques voient un coût de la vie plus élevé que les provinces profondes ?
Il serait temps que la France exporte ses énarques en Thaïlande afin de former les responsables locaux à la réflexion économique fine et pertinente.
De quoi se marrer quand même !
Phuket : 2 km en taxi = 400 baths, moins de 100 baths à Bangkok, 20 km pour le même prix 400 baths à Chiang Mai.
Phuket : Krapkapao Kai dao (petit resto de rue) = 150 baths. 80 baths à Bangkok. 40 baths à Chiang Mai.
Si vous avez des comparaisons avec l’Isan, c’est bienvenu. (Pataya je n’y vais jamais).
Bonjour Alain … Les rapports de prix que vous exprimez confirment mon expérience de vie dans un village hors sentiers touristiques, dans la province de NAN, dans le Nord de la Thailande, village de taille moyenne ayant petits commerces d’alimentation, de bricolage, entretien de base et réparation de véhicules et de matériel agricole, quelques écoles primaires de quartiers et une école secondaire jusqu’à 15/16 ans, ainsi qu’un hôpital public « de campagne » d’une vingtaine de lits, essentiellement pour les affections bénignes, les thérapies et soins médicaux n’entrainant pas de pronostic vital.
Dans ce contexte rural, la main d’œuvre dans la construction, l’entretien et l’aménagement de terrains agricoles et de jardins reviennent entre 400 et 500 baths la journée.
Une main d’œuvre spécialisée technique, électronique, informatique pour l’installation d’alarme, de caméras de surveillance, réparation d’ordinateurs, d’appareils ménagers, TV, etc… coûte entre 500 et 800 baths la journée selon la technologie et les connaissances professionnelles du spécialiste.
Un repas dans un resto thaï revient entre 40 et 60 baths selon les ingrédients utilisés.
Une grande bière Chang (500ml) coûte 55 baths.
Au marché du village, les tomates, salades, champignons et autres légumes se vendent entre 30 et 60 baths le kilo, 30 œufs pour 120 baths…
Voilà pour l’essentiel de la vie courante en ce qui me concerne et pour répondre à votre demande.
Je préférerais que les députés se penchent sur combien rapporte un touriste pendant son séjour et combien rapporte un expatrié et un retraité sur un an.
Il me semble qu’il n’y a pas photographie.
Que les politiques s’alignent ce que font les autres pays, comme le Cambodge.
Combien d’expatriés ont quitté définitivement la Thaïlande ?
On m’a dit que beaucoup d’expatriés japonais, sont retournés au Japon.
Confirmation/infirmation.
Nathalie, bonjour,
Pour ce qui concerne les expatriés japonais, je ne peux pas vous apporter confirmation.
Mais en ce qui concerne les expatriés francophones en général, installés en Thailande depuis bien avant la crise covid, et plus particulièrement ceux installés à Pattaya, Phuket et Koh Samui, je peux vous confirmer qu’un certain nombre d’entre eux (je ne peux avancer de pourcentage étant donné qu’aucune statistique ni aucun chiffre n’ont été apportés par les médias ou les autorités) ont quitté la Thaïlande pour s’installer essentiellement au Cambodge ou sont rentrés dans leur pays d’origine (en majorité la France).
Quand on a connu Pattaya avant le Covid, que l’on a été spectateur impuissant de la dégringolade de sa vie économique et nocturne, et que son redressement est loin de revenir à la normale, on comprend qu’un nombre que j’estimerais entre 15 et 30 % d’expatriés, aient quitté la ville et le pays pour trouver ailleurs en Asie, un ciel et une qualité de vie meilleure que celle offerte par les politiques thaïlandaises appliquées par le gouvernement dans l’ère d’après covid.
Charbonnier est maître chez lui, certes.
Maintenant, quand on sollicite le bon pognon des étrangers (touristes ou expatriés), on fait en sorte de ne pas leur compliquer abusivement la vie avec des tas de tracasseries administratives sans utilité aucune (TM 30, TM 7, visa d’un an, permis de conduire de 2 ans, etc.).
Il y a autant lieu de surveiller la population thaïlandaise que la population non-thaïlandaise, les voleurs, les dingues, les escrocs, sont partout.
On fait aussi en sorte de ne pas imposer un THB à une parité aussi délirante qu’hératique à la seule fin de coller au $ sans aucune raison économique pertinente.
On arrête de foutre des taxes d’entrée à l’arrivée au motif, paraît-il, de garantir des frais d’hospitalisation qui sont déjà couverts par les assurances obligatoires imposées pour l’obtention du visa.
On cesse de répéter que l’étranger pas assez riche (pour les folles ambitions thaïlandaises) n’a qu’à aller se faire foutre ailleurs.
Il y a plus d’étrangers pas assez riches que d’étrangers très riches. En plus, ces derniers vont plutôt ailleurs désormais notamment à cause de ce qui précède.
Le beurre, l’argent du beurre, et le c.. de la crémière, ça commence à faire beaucoup.
Tout à fait d’accord.
Je parlais de toutes les complications imposées par l’ambassade de Thaïlande aux voyageurs qui font que beaucoup préfèrent aller dans les pays voisins plus respectueux des touristes, avec un chauffeur de taxi thaïlandais qui avait du mal à cacher sa colère et son incompréhension.
Il m’a dit ce que l’on sait tous déjà, combien ils souffrent du manque de touriste, car oui, le personnel de l’ambassade qui prend plaisir avec leur petit pouvoir de nuisance, ne font pas du mal qu’aux étrangers qui veulent visiter leurs pays, mais ils font principalement souffrir les nombreux Thaïlandais qui vivent du tourisme.
Ils nous obligent à acheter les billets d’avion et à réserver les hôtels afin d’obtenir un visa, pour finalement le refuser au dernier moment à cause d’un document non conforme (vécu), ils rigolent de l’argent que l’on perd, mais au final, c’est l’image de leur pays qu’ils détruisent, ce sont les Thaïlandais qu’ils font souffrir.
Je ne pense pas qu’ils soient bouddhistes à l’ambassade, car ils aggravent leurs karmas, honte à eux…
Je suis venu sans visa, je resterais donc un mois et irais visiter les pays voisins ensuite, on est nombreux à aimer ce pays et à ne pas comprendre pourquoi ce gouvernement et les petits employés des ambassades si nationaliste et méprisant font la fine bouche.
Ils font tous pour détruire leur pays et ne voient pas que c’est leurs populations qui en souffrent au final.