La Thaïlande veut lancer un Bac à sable pour l’usage récréatif du cannabis

La FDA en Thaïlande accélère la promulgation de la loi sur le cannabis et des « Bacs à sable » pour l’usage récréatif du cannabis sont à l’étude.

Comme toujours, les annonces des responsables thaïlandais surprennent, il y a peu, ils voulaient des touristes riches, maintenant, ils veulent attirer les fumeurs de joints !

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La Food and Drug Administration (FDA) thaïlandaise a accéléré la mise en œuvre de la loi sur le cannabis, qui autorise la plantation et la culture de plants de cannabis à domicile à des fins de traitement médical.

En outre, les autorités thaïlandaises envisageraient d’inclure un Bac à sable pour le cannabis « récréatif ».

Pour rappel, le terme « Bac à sable » est utilisé en Thaïlande principalement pour le tourisme et désigne des activités (actuellement essentiellement liées au tourisme) qui ne seraient autorisées que dans certaines provinces, districts ou lieux.

Le secrétaire général de la FDA, le Dr Paisan Dankhum, a révélé le 24 janvier, que le projet comprend 10 sections et 52 articles.

La raison cruciale de cette accélération est que la FDA reconnaît désormais le cannabis et le chanvre comme des plantes médicinales et des cultures économiques, mais ils ne sont pas, techniquement, légaux en termes de système judiciaire, ce qui a conduit à des litiges entre les cultivateurs, les forces de l’ordre et les responsables de la santé.

L’administration souhaitait utiliser les meilleures parties de ces plantes dans les domaines de la médecine traditionnelle et moderne en en extrayant des portions pour fabriquer divers produits tels que des médicaments, des cosmétiques, des aliments, des vêtements, etc.

« Toutefois, certaines restrictions sur l’utilisation abusive de la marijuana doivent encore être mises en œuvre.

Par exemple, la marijuana doit être interdite aux personnes de moins de 20 ans, aux femmes enceintes ou allaitantes.

La vente à des fins récréatives est toujours considérée comme illégale, mais on envisage de créer des zones désignées par le comité du cannabis ou « zones Bac à sable ».

De plus amples informations seront révélées ultérieurement sous la forme d’un règlement ministériel », a déclaré le secrétaire général.

Le Dr. Paisan a poursuivi en disant que la plantation de cannabis domestique serait soumise à un contrôle de la quantité et à des réglementations, comme indiqué par les ministères concernés.

L’enregistrement doit être effectué auprès de l’administration provinciale avant la plantation, suivi de contrôles aléatoires par les autorités.

En ce qui concerne la proposition d’une « zone de cannabis à usage récréatif », il a déclaré que le projet clarifierait les zones spécifiques pour le Bac à sable.

Il y aurait des restrictions de contrôle d’âge et d’autres réglementations.

Pattaya prête à recevoir les amateurs de Marijuana

Les opérateurs touristiques et les propriétaires d’entreprises de Pattaya, ont déjà exprimé leur intérêt à faire de Pattaya un « Bac à sable du cannabis », affirmant que cela correspondrait à l’atmosphère de la ville et attirerait de nombreux touristes à Pattaya.

Cependant, aucune zone spécifique n’a encore été annoncée comme faisant partie de la proposition.

Selon la FDA, le terme « récréation » signifie utiliser la plante pour le plaisir.

L’exception des zones de Bacs à sable avait déjà été indiquée dans la loi sur les stupéfiants n° 7 pour soutenir les changements à venir.

La description était également large pour éviter une modification de la loi, jugée compliquée.

Préparation du projet de loi sur le cannabis

Lors d’une réunion du gouvernement hier (24 janvier), le ministre de la Santé publique Anutin Charnvirakul a également mentionné la légalisation du cannabis et du chanvre et a proposé au Premier ministre Prayut Chan-O’-Cha de présider le comité de l’Organe de contrôle des stupéfiants chargé d’examiner le projet de loi sur le cannabis le 25 janvier.

M. Anutin a été l’un des principaux partisans de la légalisation de la marijuana et a été à l’origine d’une grande partie des progrès réalisés dans ce domaine au cours des dernières années.

S’il est approuvé, la prochaine étape sera une audience publique qui sera organisée le plus rapidement possible, peut-être d’ici la fin du mois de février, a déclaré le Dr Paisan.

Après cela, le projet pourrait être modifié avant d’être proposé au ministre de la Santé publique pour examen.

Ensuite, il serait soumis au Secrétariat du gouvernement qui le présentera au gouvernement et au Conseil d’État pour qu’il soit considéré comme une loi.

Source : The Pattaya News