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Scandale en Thaïlande : 2 généraux liés aux centres d’appel birmans

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Scandale en Thaïlande : 2 généraux liés aux centres d’appel birmans

Deux généraux de la police thaïlandaise ont été mutés en raison de leurs liens présumés avec des entreprises criminelles en Birmanie.

Deux généraux ont été mutés à des postes inactifs au Centre des opérations de la Police royale thaïlandaise (RTP) en raison de leurs liens présumés avec des casinos et des entreprises parallèles en Birmanie.

L’ordre de mutation a été signé par le commandant en chef de la police, le général Kitrat Phanphet.

Ces généraux étaient en activité dans la province frontalière de Tak, donc proche des centres d’appels birmans de Myawaddy.

Les officiers menacés de licenciement sont le général de police Aekkarat Intasueb, commandant rattaché à la Division de l’inspection, et le général de police Samrith Emkamol, commandant de la police provinciale de Tak.

Les deux officiers ont été démis de leurs fonctions et occupent désormais des postes « inactifs » au centre des opérations de la police royale thaïlandaise, surnommé le cimetière des officiers faisant l’objet d’enquêtes ou de sanctions disciplinaires.

Le général de police Rawipat Amornmuneepong, commissaire adjoint du bureau de la police provinciale de la 6ᵉ région, assurera l’intérim à la tête de la police provinciale de Tak.

L’ordre stipule qu’une commission d’enquête a été mise en place pour vérifier les informations publiées sur les réseaux sociaux, accusant un général de division de la police non nommé d’être impliqué dans des affaires de casinos et de « commerce gris » en Birmanie.

Les premières conclusions indiquent que les accusations sont fondées.

Afin de faciliter la poursuite de l’enquête et de protéger l’image de la police thaïlandaise, l’ordre stipule qu’il est nécessaire que l’officier en question, le général de division Aekkarat, soit transféré au centre des opérations.

Concernant le général de division Samrith, l’ordre stipule que la RTP a reçu de nombreux rapports faisant état de trafics d’êtres humains vers la Birmanie via les districts de Mae Sot et Mae Ramat, dans la province de Tak.

Les premières conclusions indiquent que les rapports peuvent être suffisamment étayés pour justifier le transfert de Samrith hors de la province de Tak, afin de faciliter la poursuite de l’enquête.

Voir aussi :

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Source : Thai PBS World

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2 commentaires

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HANSSON 13 février 2025 - 13 h 00 min

Pourquoi, je ne suis même pas étonné ???

Scandalisé, oui, mais étonné, non !!!

Quoi de plus naturel et normal que des généraux de la police thaïlandaise soient corrompus et mêlés en première ligne dans les trafics d’êtres humains, en étroite collaboration avec les pires chefs de gangs chinois opérant en Birmanie !

Pas étonnant dans ces conditions que la Thaïlande ait reculée d’une place parmi les pays les plus corrompus au monde, se situant à une honteuse 107ᵉ place sur 180 pays.

Il est heureux que le Général en Chef de la police ait pris de bonnes décisions, décisions d’éloignement du service actif, en attendant la suite des évènements concernant les poursuites judiciaires à conduire envers ces 2 généraux, coupables des pires crimes contre des êtres humains utilisés comme esclaves.

Mais on peut d’ores et déjà se demander s’il y aura des suites ou si on va laisser « pourrir » la situation jusqu’à l’âge de la retraite de ces 2 généraux qui, malgré leurs agissements inadmissibles quitteront la vie active pour profiter d’une large retraite dorée, avec tous les avantages liés à leur rang, sans parler des sommes reçues frauduleusement pour assurer leur complicité pleine et entière, et cela, probablement depuis de nombreuses années !!!

Combien ont-ils reçu de centaines de milliers ou de millions de baths de la part des chefs mafieux pour faciliter ce trafic en rendant la frontière entre les deux pays aussi perméable qu’une éponge ???

Sans doute ne le saura-t-on jamais, à moins que l’instruction de ces affaires soit effectuée par un juge intègre qui ira jusqu’au bout de la procédure, c’est-à-dire à la dé-gradation, la radiation de la police et la condamnation de ces généraux redevenus civils ordinaires devant une cour de justice sans reproches…

Beaucoup de conditions et de pressions politiques essaieront certainement d’intervenir en faveur de ces hauts gradés corrompus jusqu’à la moelle, et il serait judicieux que, pour apporter un argument de poids et redorer le blason bien terni de la police que le Général en Chef récemment élu fin 2024 réhabilite le superflic chasseur de corrompus et de corrupteurs, j’ai nommé l’ex-Général Surachate, exclu de la police en août 2024 parce que devenu beaucoup trop dérangeant pour certains gros bonnets, peut avant la nomination du présent big boss de la police, en septembre 2024.

Il y aurait là de la part du gouvernement, de la Première Ministre et du Commandant en Chef de la police, un geste fort et inédit, et un message à l’adresse de tous les flics corrompus de ce Royaume…

Qu’en pense Sa Majesté le Roi, qui se fait très, très discret, et semble rester très en retrait, médiatiquement parlant des scandales de la vie politique du pays ?

La Thaïlande et ses dirigeants politiques ne se verront pas pousser des ailes dans le dos et une auréole au-dessus de la tête de sitôt…

Ils en auraient pourtant bien besoin !

Réponse
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gg 13 février 2025 - 13 h 34 min

En résumé, ce n’était donc pas des criminels chinois, mais des hauts gradés de la police thaïlandaise.

Pas d’inquiétude, il ne leur arrivera rien.

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