Un garçon thaïlandais a été retrouvé par les autorités aboyant comme un chien à cause de la négligence de sa mère toxicomane.
Un cas bouleversant met en lumière la crise de la toxicomanie en Thaïlande après qu’un garçon de 8 ans a été retrouvé vivant avec des chiens et communiquant par des aboiements.
Voir : Le côté obscure de la crise de la drogue en Thaïlande
La Fondation pour les enfants et les femmes, dirigée par Paveena Hongsakul, a coordonné avec les autorités le sauvetage de l’enfant après qu’un directeur d’école du district de Lap Lae, dans la province d’Uttaradit, ait signalé cette situation inquiétante.
Des années de négligence scolaire

Les autorités thaïlandaises s’entretiennent avec la mère d’un garçon de 8 ans qui a été abandonné à la rue, où il vivait avec des chiens et n’allait pas à l’école, dans le district de Lap Lae, province d’Uttaradit, le 30 juin 2025.
Le garçon, identifié sous le nom de « A » (pseudonyme), n’a jamais fréquenté la maternelle, mais s’est rendu une fois à l’école avec sa mère lorsqu’il a atteint l’âge d’entrer en première année.
Sa mère a perçu environ 400 bahts (10,45 euros) d’aide à l’éducation versée par le gouvernement, mais ne l’a jamais inscrit à l’école.
L’enquête a révélé que l’enfant vivait dans la maison d’un membre de sa famille maternelle, dans un quartier « rouge » infesté par la drogue, avec trois personnes :
- Sa mère de 46 ans
- Son frère de 23 ans
- Six chiens
Le directeur de l’école, Sopon Siha-ampai, s’est récemment rendu au domicile de l’enfant et a appris par des voisins que la mère mendiait régulièrement de l’argent et de la nourriture au temple lorsque les habitants lui refusaient leur aide.
Les voisins, lassés du comportement de la mère, ont empêché leurs enfants d’interagir avec la famille.
N’ayant aucun camarade de jeu, le garçon s’est lié d’amitié avec les chiens et a commencé à imiter leur comportement, notamment en aboyant pour communiquer.
Opération de sauvetage multi-agences

Une maison en bois délabrée sur pilotis sert de domicile à un garçon de 8 ans dans le district de Lap Lae, dans la province d’Uttaradit, où il vit avec sa mère toxicomane et son frère, passant la plupart de son temps avec des chiens.
Après avoir pris connaissance de la situation, Paveena a coordonné l’intervention de plusieurs agences, notamment :
- Le lieutenant-colonel Charoen Daengruang du poste de police de Lap Lae
- Des responsables du ministère de l’Éducation et du personnel du ministère du Développement social
- La Sécurité humaine
L’équipe conjointe s’est rendue au domicile le matin du 30 juin pour apporter une aide immédiate.
La police de Lap Lae a effectué des tests d’urine sur la mère et le frère aîné, confirmant la consommation de drogue chez les deux individus.
Ils ont été inculpés pour consommation de drogue, tandis que les travailleurs sociaux ont placé le garçon de 8 ans sous protection à la maison d’accueil pour enfants d’Uttaradit.
Paveena a coordonné ses efforts avec le Dr Thir Phawangkhanant, secrétaire général adjoint de la Commission de l’éducation de base, et le Dr Trin Kandokmai, directeur du Centre de gestion du bonheur et de la sécurité, afin de garantir que le garçon puisse poursuivre sa scolarité.
La Fondation Paveena suivra ses progrès en collaboration avec les ministères du Développement social et de l’Éducation.
Voir aussi :
Thaïlande : un Britannique aurait laissé ses pitbulls tuer un chien en riant
Thaïlande : les chiens agressifs d’un expatrié suisse attaquent de nouveau
Thaïlande : un Suisse terrorise habitants et touristes avec ses chiens agressifs
Thaïlande : une femme gravement blessée après une attaque de chiens errants
Thaïlande : un homme adoptait des chiens sur Facebook pour les manger
Thaïlande : appels à un contrôle des chiens dangereux après des attaques mortelles
Source : Khaosod English
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1 commentaire
Et il a fallu plus de 2 ans, presque 3, pour que la direction de l’école où il avait été inscrit, les associations d’aide sociale (!!!) et la police s’inquiètent de la situation de cet enfant non scolarisé…
Bravo à ces 3 organismes de l’État censés contrôler les aspects familiaux et sociaux de la population thaïlandaise !
Encore un bel exemple du « je m’enfoutisme » chronique de certains employés et salariés d’instances officielles qui une fois de plus ne font pas leur travail et glandent à longueur de journée, assis derrière leur bureau à parcourir les sites de divertissements sur leur smartphone…
Bon travail messieurs dames, et bonne continuation… car c’est ça le pire : rien ne changera après cela dans le comportement des vrais responsables de cette situation : ils estimeront qu’ils sont intervenus et ont réglé le problème, donc, ils ont fait leur boulot !
Ben tient, élémentaire mon cher Watson !!!
Bienvenue en Absurdie, pays où toute logique et notion de responsabilité est absente de la Constitution. Si, si, ça existe ; cherchez bien, vous allez trouver !