Un Thaïlandais a demandé l’aide d’une page Facebook après avoir été menacé par des policiers corrompus et un gang de trafiquants de drogue à Bangkok.
Jang Talat Phlu, a déclaré qu’un inspecteur en chef adjoint et quatre autres inspecteurs de police subalternes, membres du Gang Look Moo (Gang des porcelets) opérant à partir d’un poste de police de Bangkok, le poursuivent.
Le groupe, dirigé par un policier identifié comme Poo Kong Pong (le capitaine Pong), a pris Jang pour cible après qu’il a facilité le versement d’un pot-de-vin.
Les ennuis de Jang ont commencé après une descente de police dans une maison de la ruelle Taksin 19, dans le district de Thon Buri, en août de l’année dernière.
La police a appréhendé un gardien et confisqué 100 000 comprimés de méthamphétamine.
Après la descente, Jang a reçu un appel téléphonique d’une personne nommée Coke Bovi.
Cette personne a demandé de l’aide pour persuader la police de ne pas arrêter le propriétaire de la drogue.
La police a exigé un pot-de-vin d’un million de bahts (26 192 euros) pour abandonner les poursuites, et le propriétaire a réussi à le négocier à 500 000 bahts (13 096 euros).
Jang a déclaré qu’il avait enregistré la conversation téléphonique entre le gang de police et le propriétaire de la drogue avant que le pot-de-vin ne soit versé.
Néanmoins, Coke Bovi a été arrêté au début de cette année.
À la suite de cette arrestation, la personne qui avait financé le pot-de-vin a contacté Jang pour demander un remboursement.
Jang a donné rendez-vous au capitaine Pong dans une boîte de nuit de Talat Phlu pour discuter du remboursement.
Cependant, craignant un coup monté, il a envoyé un ami à sa place.
Le capitaine Pong a retenu l’ami et a d’abord refusé de rembourser l’argent.
Il n’a cédé que lorsque Jang l’a menacé de publier l’enregistrement audio de la négociation du pot-de-vin.
Selon Jang, le capitaine Pong et sa bande terrorisent sa famille depuis lors.
En outre, le gang des trafiquants de drogue exige également un remboursement, ce qui place Jang dans une situation précaire.
Craignant pour sa vie, il a déclaré s’être tourné vers la page Facebook Sai Mai Tong Rod (Sai Mai doit survivre), connue pour son rôle actif dans l’aide aux personnes pendant les confinements lors de la pandémie.
Il n’avait d’autres solutions que de se dévoiler au public et raconter toute l’histoire pour obtenir une protection.
Les affaires impliquant des policiers corrompus ne cessent de faire la une des médias en Thaïlande.
Voir aussi :
Le comportement honteux de policiers après une tentative de viol en Thaïlande
Le policier tueur « Joe Ferrari » condamné à la prison à vie
La corruption de la police en Thaïlande est-elle la même qu’ailleurs ?
La série de scandales impliquant la police thaïlandaise appelle à une réforme
Source : Bangkok Post
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1 commentaire
« Cependant, craignant un coup monté, il a envoyé un ami à sa place. »
Pas mal l’amitié !