Un japonais est mort pour avoir tenté de protéger une femme à Pattaya et un danois a été poignardé pour avoir uriné dans un lieu public à Phuket.
Alors que c’est la haute saison touristique en Thaïlande, les crimes concernant des touristes sont en augmentation dans les zones très touristiques comme Pattaya et Phuket.
Un Thaï-britannique tue un touriste japonais à Pattaya
Des secouristes pratiquent une réanimation cardio-pulmonaire sur M. Seita, 27 ans, un ressortissant japonais qui a reçu un coup de couteau mortel à la poitrine dans la matinée du 29 décembre 2024. Son décès a été constaté à l’hôpital.
Une altercation à Pattaya s’est terminée en tragédie lorsqu’un touriste japonais a été mortellement poignardé lors d’une confrontation matinale sur Pattaya Third Road.
L’incident, filmé par la caméra de surveillance d’un véhicule, s’est produit le dimanche 29 décembre à 6 h 06.
La victime, identifiée comme M. Seita, 27 ans, de nationalité japonaise, a été mortellement poignardée à la poitrine.
Malgré les efforts immédiats de réanimation des secouristes et le transport à l’hôpital, le personnel médical n’a pas pu lui sauver la vie.
Le suspect, David, 36 ans, un Thaïlandais d’origine britannique, a été arrêté sur les lieux et présentait des signes importants d’intoxication à l’alcool.
Au cours de l’altercation, il a souffert d’une enflure au visage et d’égratignures sur le corps, et sa chemise a été déchirée.
Des témoins ont rapporté que même après son arrestation, le suspect ne semblait pas avoir de remords, faisant des gestes de « je t’aime » aux officiers de police.
L’incident a commencé par une dispute entre l’homme thaïlandais et britannique et sa petite amie étrangère, selon un témoin thaïlandais de 22 ans « B ».
Lorsque B et la victime japonaise ont tenté d’intervenir, la situation s’est envenimée.
Après une première confrontation au cours de laquelle le suspect a donné un coup de poing au Japonais, les groupes ont été séparés.
Cependant, le Japonais est revenu plus tard et a frappé le suspect, ce qui a entraîné une bagarre chaotique qui s’est terminée lorsque le suspect a sorti un couteau et a poignardé la victime.
L’incident a été filmé par la dashcam d’un chauffeur de bus, montrant les moments cruciaux de la bagarre.
Les images montrent la petite amie de la victime appelant désespérément « Seita » à s’arrêter alors qu’il se précipite sur le suspect avec un coup de pied volant.
Après être tombés, les deux hommes se sont brièvement battus avant de disparaître du champ de la caméra, suivis par le cri de la femme.
Le lieutenant de police Ittiporn Tangchootaweesup, du commissariat de Pattaya, a conservé les images de la caméra de surveillance comme preuves et recueille les déclarations des témoins dans le cadre de l’enquête en cours.
La petite amie de la victime et ses amis, qui étaient présents à l’hôpital lorsque le décès de M. Seita a été constaté, ont dû être maîtrisés par la police pour éviter d’autres violences.
Un touriste danois poignardé à Phuket après avoir uriné dans un lieu public
La police rend visite au touriste danois blessé et interroge sa petite amie thaïlandaise à l’hôpital de Patong le 28 décembre 2024.
L’incident s’est produit vers 3 h 20 le samedi 28 décembre lorsque M. Nissen, 29 ans, originaire du Danemark, a été attaqué près du centre commercial Central à Patong.
Selon les rapports de police, la victime attendait un moyen de transport après avoir quitté un bar de la rue Bangla lorsqu’elle s’est arrêtée pour uriner près d’une barrière de construction.
Le suspect, identifié comme Daruwis, 27 ans, originaire de la province de Narathiwat, qui travaillait comme agent de sécurité dans un bâtiment voisin, a reproché au touriste d’avoir uriné dans un endroit inapproprié.
La confrontation a dégénéré en altercation physique, au terme de laquelle l’agent de sécurité aurait poignardé le touriste dans la région des côtes avec un couteau pliant.
La victime a été immédiatement transportée à l’hôpital de Patong, où les médecins des urgences ont réussi à retirer le couteau qui était logé sous son aisselle droite.
L’arme a été remise à la police comme pièce à conviction.
La police a arrêté l’agent de sécurité de 27 ans soupçonné d’avoir poignardé le Danois le 28 décembre 2024.
La police arrête l’agent de sécurité de 27 ans soupçonné d’avoir poignardé le Danois à Phuket le 28 décembre 2024.
Selon Mai Fah, 28 ans, la petite amie thaïlandaise de la victime, originaire de Narathiwat, M. Nissen avait bu dans un bar et s’était ensuite rendu dans un restaurant de Bangla avant que l’incident ne se produise.
La police a localisé et arrêté le suspect vers 22 heures dans une maison dans la ruelle Kralim 6, Phra Barami 6 Road.
Le suspect a été appréhendé en même temps que des éléments de preuve, notamment le véhicule utilisé pour fuir les lieux et les vêtements portés lors de l’incident.
Il a été inculpé de tentative de meurtre.
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Source : Khaosod English, Khaosod English
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1 commentaire
La multiplication des rixes et disputes violentes entre thaïlandais(e)s et touristes en cette fin d’année 2024 semble atteindre de nouveaux records.
En cause (d’après les articles de presse, caméras de surveillance, clips vidéos de témoins et rapports de police), la nervosité et l’agressivité des agresseurs, qu’ils soient thaïlandais ou touristes étrangers, l’incapacité à éviter le stade de la confrontation violente, le tempérament « bouillant » des acteurs incriminés, tout cela étant dans la grande majorité des cas, les conséquences d’un état d’ébriété avancé dû à la consommation importante de boissons alcoolisées et/ou de consommation d’amphétamines ou autres drogues alimentant un taux d’agressivité élevé…
Se retrouver dans ce climat environnemental, face à ce genre de personnes qui, en plus, sont armés de poignards de chasse, couteaux de cuisine ou à cran d’arrêt ou autres armes létales obtenues le plus souvent de manière illégale, met les autres touristes témoins de ces scènes ou d’autres personnes tentant de calmer la situation en position de victimes potentielles et totalement innocentes…
Ajoutons à cela, une incapacité à analyser et à gérer un conflit latent de manière pacifique, un manque total de psychologie et une dose de sang-froid de certains thaïlandais frôlant le zéro absolu, loin de la philosophie « zen » de l’enseignement du Bouddha, et on obtient un résultat qui aboutit à des violences civiles entrainant des blessures graves et le décès de certaines personnes…
Il est impossible pour n’importe quelle police dans le monde, même la plus compétente, aussi nombreuse soit-elle en effectifs sur le terrain, de placer un policier à proximité de chaque drogué en puissance, de chaque alcoolique caractériel en crise…
Cette violence urbaine est donc, semble-t-il, inévitable dans un certain pourcentage de situations asociales, lors de célébrations, manifestations festives ou tensions entre groupes restreints ou communautés de personnes.
Le fait est, qu’à notre époque de médias informatiques et réseaux sociaux relayant presque instantanément, en « direct » ou à peine différé, des situations dramatiques de ce genre, la diffusion d’informations à sensations fortes et émotionnelles donne un retentissement beaucoup plus important, dépassant les frontières d’une ville, d’une région, d’un pays.
Cela conduit inévitablement à une généralisation de stéréotypes socio-pathologiques, qui dans le cas de la Thaïlande, nuit à son image de terre d’accueil et de tourisme international, à son niveau de sécurité vanté par les autorités, mais remis en cause globalement et dans les faits, par une violence qui s’invite n’importe quand, à n’importe quel coin de rue, lors de rencontres fortuites ou d’évènements festifs pendant lesquels tous les excès sont facilement et financièrement à portée de tout un chacun.
Le seul réflexe si on se retrouve proche ou confronté à ce genre de problème est d’éviter de faire monter la tension en s’éloignant du foyer agressif et de disparaitre du contexte environnemental potentiellement dangereux et de ses protagonistes incontrôlables…
On recule, on change de direction… on n’est plus là, bref, on ne joue pas au super-héros, on évite de se mettre consciemment en danger, quitte à passer pour une coui… molle… mais en vie !!!