Une famille australienne en vacance en Thaïlande, s’est faite agressée par une bande de singes, sur l’une des îles de Koh Phi Phi, dans le sud de la Thaïlande.
Le témoignage de cette famille a mis en lumière le fait que tous les jours, des touristes se font attaquer par des macaques sur la plage aux singes de la très touristique île de Koh Phi Phi Don.
Riley Whitelum et Elayna Carausu, un couple d’Australiens, ont passé neuf ans à naviguer autour du monde et documentent leurs voyages sur leur chaîne YouTube Sailing La Vagabonde.
Ils ont accumulé 1,8 million d’abonnés sur YouTube grâce à leur contenu touristique et visitaient la plage des singes sur l’île de Koh Phi Phi Don avec leurs deux jeunes fils, Lenny, 5 ans, et Darwin, 1 an.
La famille, qui n’avait aucune idée du danger, observait les singes sur la plage lorsque l’un d’eux a commencé à fouiller dans leur sac.
Riley, le père de famille âgé de 38 ans, a couru vers le singe pour l’effrayer et l’éloigner des affaires, mais le singe n’a pas eu peur et contre toute attente, s’est élancé vers le jeune Darwin.
Riley a alors pris son enfant qui criait dans ses bras, tandis que d’autres singes en colère s’approchaient d’eux.
Riley a couru pour récupérer le sac laissé sur la plage, mais un groupe de cinq singes s’est jeté sur lui.
Riley tente de récuperer les affaires face aux singes agressifs.
Elayna a déclaré qu’il n’y avait pas de nourriture dans le sac, mais que les singes étaient pourtant déterminés à le prendre.
Comme il y avait un passeport, leurs portefeuilles et leurs téléphones Riley est revenu sans ses enfants pour sauver leurs affaires, tout en luttant contre les singes.
Il a déclaré à l’émission Today Show jeudi :
Le chef de file marchait sur la plage et Lenny m’a dit :
« On a des problèmes, papa ? Est-ce qu’il va me faire mal ? »
J’ai dit « non, ça va aller », mais ils sont allés chercher le sac, puis Darwin.
Il a ajouté qu’ils avaient été pris d’assaut.
Elayna a déclaré que son partenaire avait alors dû « frapper un singe ».
« Nous ne pouvons pas dire qu’il a été mordu, mais Riley a dû frapper un singe et la dent s’est retrouvée dans son doigt à plusieurs endroits », a déclaré Elayna à l’émission.
Il s’est retrouvé avec une coupure saignante à la main causée par la dent du singe, ce qui signifiait qu’il risquait de contracter la rage, un virus mortel qui se transmet à l’homme par la salive d’animaux enragés.
« Le taux de rage est très élevé et le taux de mortalité est de 100 % ».
Riley a déclaré qu’il s’était senti mal d’avoir frappé le singe, mais qu’il avait agi pour protéger son fils.
Elayna était en train de faire de la plongée avec masque et tuba lorsqu’elle a entendu des cris provenant de la plage.
Un autre ami qui se trouvait sur la plage à ce moment-là a déclaré :
« C’était très agité, c’était vraiment effrayant, il aurait pu être effrayé (Darwin) pour la vie ».
Riley a critiqué la foule qui regardait la scène sans rien faire pour aider.
« C’était stupéfiant », a-t-il déclaré.
La famille s’est ensuite rendue en ville pour obtenir des soins médicaux.
Le personnel de la clinique a déclaré qu’il traitait une à deux personnes par jour à la suite de morsures de singe.
Et il ne semble pas y avoir de panneaux pour indiquer le risque aux voyageurs.
« Je dois recevoir au moins cinq piqures dans ma blessure ou autour d’elle, puis cinq injections sur 20 jours, et une autre aujourd’hui », a expliqué Riley dans une vidéo de l’incident qui a été partagée sur leur chaîne YouTube.
« Deux injections aujourd’hui, cinq dans mon doigt et quatre autres au cours des 20 prochains jours ».
Les injections dans son doigt sont tellement douloureuses que lors de l’une d’elles Riley s’est évanoui.
Elayna a expliqué que le couple n’avait pas fait de recherches sur l’île avant de s’y rendre.
« Si nous avions su que cette plage était connue pour ses attaques de singes, nous n’y serions pas allés », a-t-elle déclaré.
Sur le site Tripadvisor, on trouve d’autres témoignages d’attaques de singe, comme celui-ci, venant d’une famille de Norvégien dont tous les membres ont été attaqués :
« Ces singes sont dangereux.
Nous ne savions rien de la plage et nous avons été attaqués par les singes lors de notre excursion en bateau autour de Phi Phi.
Nous avons été emmenés à l’hôpital le plus proche où l’on nous a dit que plusieurs personnes sont mordues par ces singes tous les jours.
Nous sommes arrivés vers 12 heures et nous étions déjà les numéros 3 et 4 de la journée à avoir été mordus.
Résultat : vaccination coûteuse et douloureuse contre la rage, 5 injections en 1 mois pour toute la famille ».
Vidéo de l’attaque de singes sur une plage de Koh Phi Phi
Source : News.com.au
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4 commentaires
Toujours des abr… pour filmer au lieu de venir en aide, à ce qui leur tombe la main.
Il y a 5 ans à Koh Lanta dans le parc National on s’est fait attaquer par deux singes, tout d’abord on s’est fait chiper le cornet de crème glacé que ma compagne Thaï avant dans une main puis ensuite un autre à dérobé le sac à main qu’elle avait en sangle sur son épaule, je me suis retrouvé face à face avec ce singe agressif monter debout sur une table de pic nic et me démontrant ces crocs, sifflant des sons de grogne…
Devant ladite agression, plusieurs réflexions se sont déroulées rapidement dans ma tête…
Tout d’abord, comment se fait-il que nous ne sommes pas protégés alors que nous avions payé le droit d’entrée… puis ensuite, j’ai pensé qu’il me fallait au moins un bâton pour me défendre…
Ladite agression était très violente et je devais récupérer le sac à main de mon épouse…
Finalement on a été chanceux, le singe s’est enfui au loin et a laissé le sac sur une branche d’arbre ;
Sommes toute, il va falloir que les autorités de la Thaïlande s’organisent…
Genre avec des perches qui serait laissées disponible sur place et à la disponibilité de tous et chacun au cas d’une agression de singes…
En fait, ces singes ont une force plus élevée que l’être humain et automatiquement tous et chacun se retrouve en situation de victime face à ses derniers ; donc la Thaïlande a une responsabilité immédiate et directe à contenir ces phénomènes d’agression, et ce, envers le public.
Ces personnes veulent du sensationnel, le maximum de vues ! C’est fait, ils devraient être contents !
Bonjour,
Merci de nous permettre de réagir.
Peut être que je vais choquer pas mal de monde. Ce n’est pas mon but.
Mon but serait de tenter de remettre les choses et chacun (donc nous-mêmes) à la place qui lui revient.
Mais qui ne nous convient pas nécessairement.
Vous me voyez venir à 1 km, mieux que les fameux singes ? Tant mieux : il y a encore de l’espoir !
Effectivement, il semble que ces singes soient chez eux sur ce territoire qui est le nôtre, à nous autres, humains, seulement parce qu’un ancêtre oublié y a un jour planté le drapeau d’une de nos Royales Majestés.
La question est aujourd’hui énorme : qu’allons-nous pouvoir faire de ces millions de touristes permanents, la question se pose aussi en Thaïlande pour d’autres raisons et partout sur la planète, du plus haut des alpages et des crêtes glacées de l’Anapurna aux rivages glacés du Groenland, sans oublier toutes les forêts pluviales prétendues primaires ni les plages supposées appartenir, entre autres, à nos cousins primates et qui entendent bien y faire valoir leurs droits ?
Sans attendre aucun traité de paix à la Sitting Bull, ces macaques osent défier le droit divin de propriété humaine sur leurs plages et sur nos sacs à main !
Malheureusement, on connaît la suite : qui veut se débarrasser de son singe l’accuse de la rage.
Personnellement, j’aurais cru que, dans la conjoncture planétaire actuelle, les plus enragés ne sont peut-être pas ceux que l’on désigne ici.
Et si j’enrage, moi, de ce tourisme de masse et d’indifférence, c’est au double titre de primate et d’humain : moi, Homo Sapiens, je réclame le droit de vivre ma planète, au même titre que le premier ouistiti venu.
Aïe ! On a un problème de taille !
Celui de notre population omniprésente et de notre prétention à être partout chez nous, prétention que celle de Sapiens dont on commence à douter suffisamment pour tenter de le trafiquer bientôt électroniquement…
Mais, si je ne m’abuse (docteur 🙂 Pardon : obligé), c’est essentiellement pour récupérer entre autres ses prothèses électroniques, que l’on s’est fait mordre !
Qu’allons-nous devenir si les macaques venus en viennent à pirater nos chers réseaux ?
Sérieusement, le problème, c’est nous. Et il est de taille. Un indice ?
« Le Petit Prince » qui a été écrit en 1943, nous parle d’une population mondiale alors de… 2 milliards d’humains. Si, si !
Consultons nos « données » actuelles et tâchons que Sapiens retrouve un peu de sa sapience en laissant, c’est déprimant, je sais, un poil d’espace revenant à la bête.
Même si j’enrage moi-même devant tout panneau de « réserve », là où, je le pense vraiment, c’est aussi chez moi.
Mais sans ces réserves, voyez ce qu’il nous reste d’humanité entre les grands affrontements de ce monde et leurs migrants par millions. Sans réserve.
Désolé d’être aussi sombre que l’horizon de ce siècle. Mais sans animaux, il ne restera de sauvagerie que la nôtre.
Merci de m’avoir lu.