La Thaïlande va mettre en place une réglementation plus stricte sur les visas étudiants avec 5 mesures visant à prévenir les abus.
Le visa étudiant (visa ED), qui permet de séjourner plusieurs années en Thaïlande, est parfois détourné par des étrangers souhaitant rester dans le pays sans réellement assister aux cours obligatoires.
De plus, des affaires récentes ont révélé que des personnes utilisaient le visa étudiant pour travailler illégalement dans le pays, d’où ces nouvelles mesures.
Le mercredi 30 avril, le lieutenant-général Panumas Boonyaluck, commissaire du Bureau de l’immigration, a tenu une réunion avec Supamas Isarabhakdi, ministre de l’Enseignement supérieur, des Sciences, de la Recherche et de l’Innovation (MHESI), et des fonctionnaires.
La réunion a porté sur l’octroi de visas aux étudiants internationaux non diplômés afin de prévenir les abus en matière de visas étudiants, et a abouti à l’adoption de cinq mesures clés.
Les 5 mesures visant à prévenir les abus sur les visas étudiants

Des responsables du Bureau de l’immigration, du ministère de l’Enseignement supérieur, des Sciences, de la Recherche et de l’Innovation (MHESI) et des fonctionnaires, présentent les 5 nouvelles mesures sur les visas étudiants, le 30 avril 2025.
1. Obligation de divulgation des programmes
Le MHESI publiera une annonce ministérielle exigeant que chaque établissement d’enseignement fournisse des informations détaillées sur ses programmes.
Ces informations comprennent :
- Le nom du programme ;
- L’établissement responsable ;
- Le contenu du programme ;
- Le format d’enseignement (proportion de cours en ligne par rapport aux cours en présentiel) ;
- La durée du programme (horaires des cours, nombre de jours et d’heures par jour) ;
- La capacité d’accueil appropriée par programme.
2. Mesures de contrôle et de conformité
Les établissements doivent s’assurer que les étudiants assistent aux cours et participent aux activités conformément aux normes du programme d’études.
Des lignes directrices seront établies pour la supervision et la vérification de la conformité.
3. Rapport mensuel sur la situation
Les établissements sont tenus de communiquer chaque mois, par voie électronique, des informations sur l’inscription ou le retrait des étudiants des programmes.
Cela permettra de prendre en temps utile les décisions relatives à la révocation du visa si les activités d’un étudiant ne sont pas conformes aux normes du programme.
4. Conséquences en cas de non-conformité
Les établissements qui ne se conforment pas à l’annonce ministérielle verront leurs programmes proposés révoqués.
La non-conformité peut également avoir une incidence sur l’approbation de programmes futurs.
5. Partage de données et coopération en matière d’enquête
Le MHESI demande que, si le Bureau de l’immigration identifie des données suspectes ou irrégulières provenant d’établissements d’enseignement, ces informations soient communiquées au MHESI pour une enquête plus approfondie.
Voir aussi :
Voyage en Thaïlande : la durée du séjour sans visa bientôt réduite ?
Visas pour la Thaïlande : les différents types
Ce qu’il faut savoir sur le Visa Destination Thaïlande (DTV)
Ce qu’il faut savoir sur les nouveaux visas en Thaïlande
Tout savoir sur le nouveau E-VISA pour la Thaïlande : plus simple, plus pratique
Source : The Nation Thailand
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3 commentaires
Ben tient donc, ils vont se tirer une balle dans le pied – Universités et immigrations (et agents) sont de mèches pour permettre à n’importe qui d’obtenir un visa étudiant, la plupart du temps sans jamais quitter le pays, moyennant un billet partage entre toutes les parties…
Donc encore une annonce bidon qui ne sera jamais mis en œuvre…
Est-ce qu’un établissement va dire que l’élève ne vient pas en cours et perdre le chiffre d’affaires ?
Amusant, la journée commence avec une excellente blague.
L’immigration vient aux cours quand ils veulent et prennent des photos des élèves présents ou non sur zoom avec la webcam.
Donc l’établissement ne peut rien faire.
Par contre, se faire dégager et révoquer son visa pour absence en cours, s’ils se mettent à faire ça, c’est la fin de ce juteux business.