Un évangéliste birman a trompé l’abbé d’un temple bouddhiste pour ensuite tenter de christianiser des jeunes moines novices.
L’évangéliste Yaw Shu Thein a proposé à l’abbé du temple Tha Khlong, dans la province d’Ang Thong, de donner des cours d’anglais gratuits aux moines novices.
L’abbé a accepté, mais ensuite l’évangéliste en a profité pour tenter de convertir les jeunes novices au christianisme.
Il a ensuite partagé fièrement les photos et vidéos de son prêche sur son compte Facebook en déclarant avoir « sauvé » les moines novices.
Copie d’écran du message de l’évangéliste birman sur son compte Facebook.
Les photos et vidéos ont depuis été effacées du compte Facebook de l’évangéliste, mais ont été largement partagées sur les réseaux sociaux et les médias thaïlandais.
Un universitaire bouddhiste thaïlandais a ensuite critiqué l’action du Birman et de la traductrice Thaïlandaise qui l’accompagnait.
L’universitaire Jaturong Jong-asa a partagé des photos publiées par le birman sur sa page Facebook le vendredi 20 septembre.
Les photos montrent un groupe de jeunes novices levant les mains en l’air, avec l’évangéliste et son assistante thaïlandaise se tenant devant eux.
L’homme birman a déclaré dans la légende :
« Les moines sont sauvés en Thaïlande.
Louons Jésus, l’un des moines a été guéri d’un cœur brisé pendant que nous priions pour la guérison, gloire à Dieu. »
Jaturong a déclaré en colère :
« Que fait le comité des moines du district de Phothong, dans la province d’Ang Thong ?
Pourquoi permettez-vous à ces jeunes novices de crier alléluia au dieu d’une autre religion comme cela ?
Cet homme birman, ou ce pasteur, est vraiment une mauvaise personne.
Ne connaissez-vous pas vos limites ?
Vous ne respectez pas les autres religions en agissant de la sorte.
Qu’en est-il de votre visa ?
La guérison ? Merde ! »
Le message de l’homme birman comprenait également des vidéos de lui discutant de sujets liés au christianisme avec les novices.
L’un des novices a fait part de son expérience d’un chagrin d’amour et a déclaré que la prière chrétienne l’avait aidé à se rétablir.
« Nous n’avons pas fait cela (guérir le novice), c’est Jésus qui l’a fait. »
La chaîne de télévision thaïlandaise Channel 3 a ensuite rapporté que l’incident s’était produit au temple Tha Khlong, dans la province d’Ang Thong.
L’abbé du temple, Sarawut Tanwaro, a déclaré aux médias que l’étranger lui avait proposé de donner des cours d’anglais gratuits aux novices.
L’abbé a trouvé cela utile et a donc autorisé le birman à donner des cours.
Il a déclaré qu’il ne s’attendait pas à ce que le birman prêche secrètement le christianisme pendant le cours.
L’abbé a promis de mettre fin à de telles actions et a espéré que cela servirait de leçon à d’autres temples.
Vidéo de l’évangéliste prêchant le christianisme à des novices
Voir aussi :
Colloque bouddhiste-chrétien pour “guérir l’humanité” en Thaïlande
La vie et l’enseignement du Bouddha Siddharta Gautama
Le Bouddhisme Theravada en Thaïlande, la religion principale du pays
Source : The Thaiger
Préparez votre voyage en Thaïlande
Souscrire une assurance voyage
Réservez bus, train, bateau en Thaïlande
Gérer son argent en voyage avec Wise
Voyage sur mesure avec Evaneos
Si nos actualités, nos informations touristiques ou culturelles vous ont été utiles et que vous souhaitez nous remercier :
Vous pouvez nous suivre sur :
Twitter, LinkedIn, Facebook, Google Actualités
Ou installer notre application :
Installez l’application de Toute la Thaïlande sur votre smartphone
⚠️ Les cryptomonnaies comportent des risques : Investissez uniquement des sommes que vous êtes prêt à perdre.
6 commentaires
Les religions sont l’opium des peuples, une des rares choses censées proférée par le sieur Marx.
La crédulité des croyants est exploitée par tous ces parasites de quelques dieux qu’ils se réclament.
Aahhh, la religion.
On parle beaucoup du Coran (censuré par la modération).
Mais à ce dieu Jésus, ce n’est pas mieux, voire pire : les femmes qui finissent aux bûchers comme J. d’Arc, les croisades, la guerre Sainte pour prêcher la bonne foi dans le Monde ENTIER jusqu’à faire ch… ceux qui vivent dans la jungle.
Un évangéliste birman…
Le comique dans l’histoire, c’est qu’il est possible que Jésus ait enseigné une forme de bouddhisme.
Certains historiens affirment que des moines bouddhistes indiens vivaient avec les Esséniens et que donc Jésus les aurait côtoyés.
D’autres s’interrogent sur les dix ans d’absences de Jésus, qui disparaît des textes à l’âge de 20 ans et réapparaît à 30 ans (si mes souvenir sont bons) et ils pensent, qu’il a passé ces dix années en Inde (voyage que beaucoup d’habitants de Galilée faisaient d’après eux à l’époque) alors que la religion principale de l’Inde était le bouddhisme.
Le Nouveau Testament a été corrigé et réécrit par l’Église catholique romaine, mais on trouve encore des textes étranges :
Dans l’Évangile selon Saint Jean, chapitre 9, du second au quatrième verset, nous pouvons découvrir une discussion à propos de la réincarnation et du principe du Karma, entre Jésus et ses disciples :
Jésus passant sur le chemin avec ses disciples, rencontre un aveugle que l’on pensait être né aveugle.
Les disciples de Jésus pensèrent qu’ils avaient là une occasion d’en apprendre davantage sur la loi du Karma et les causes des souffrances humaines.
Ils attirèrent donc l’attention de Jésus sur l’aveugle et demandèrent :
« Maître, est-ce le péché de cet homme ou celui de son père et de sa mère qui est cause qu’il soit né aveugle ? »
Jésus leur répondit :
« Ce n’est point qu’il ait péché, ni ceux qui l’ont mis au monde, mais c’est afin que les œuvres de Dieu paraissent en lui ».
Dans la question, il est clair que les disciples parlent de réincarnation, car ils parlent d’un péché qui aurait pu être responsable de sa naissance aveugle.
Et la question est posée tout naturellement, sans hésitation, ce qui indique que les disciples étaient parfaitement au courant des lois du Karma et de la renaissance et savaient aussi que ces lois universelles étaient connues de Jésus.
Il faut aussi noter que, dans sa réponse, Jésus ne s’étonne pas de cette question et que sa réponse n’est pas une critique des croyances des disciples.
De même, d’après certains historiens, les principes du karma et de la réincarnation faisaient partie de l’enseignement chrétien et ont été supprimés par l’Église catholique romaine lors du Concile de Constantinople.
Voir par exemple ici : RÉINCARNATION, L’HYPOTHÈSE QUI DÉRANGE
Donc, les vrais chrétiens, ceux qui sont plus attachés à l’enseignement original de Jésus, qui a été modifié à de nombreuses reprises, par l’Église catholique romaine d’abord, puis par les nombreux courants qui se sont créés ensuite, devraient respecter le bouddhisme.
Un grand merci pour votre commentaire…
Selon certains rabbins de l’époque, les enfants pouvaient pécher avant de naître.
Ils s’appuyaient sur Gn 25,22 (la lutte de Jacob et d’Esaü dans le sein de leur mère).
Nul besoin donc d’évoquer la croyance en la réincarnation pour expliquer la question des disciples.
Par ailleurs, il n’y a pas trace de cette croyance dans le judaïsme populaire de l’époque. Elle était connue des cercles philosophiques, mais les disciples de Jésus étaient des gens du peuple.
@Luc 555, avec plaisir, ces faits ont aussi inspiré le film The Man from Earth.
@Jonathan
Citation de l’article donné en lien : RÉINCARNATION, L’HYPOTHÈSE QUI DÉRANGE
La réincarnation dans le judaïsme
La Réincarnation, en tant que cycle ou rotation de l’âme, était une doctrine qui formait une partie d’un système de mysticisme ésotérique dans le judaïsme.
Cependant l’orthodoxie avait tendance à la rejeter et à lui refuser une place dans la philosophie juive originelle.
D’autres, y compris certains rabbis orthodoxes, acceptèrent cependant la réincarnation comme faisant partie intégrante du judaïsme.
Au I° siècle, l’historien juif Flavius Josèphe parle très clairement de la réincarnation dans son célèbre ouvrage «La Guerre des Juifs».
Le philosophe d’Alexandrie, Philon le Juif pénétra également l’ésotérisme des enseignements judaïques anciens et en fit des rapprochements avec la philosophie platonicienne, notamment dans ses ouvrages «De Somniis» et dans «De Gigantibus» ; Rabbi Moïse GASTER examine les croyances judaïques sur la réincarnation dans son article «transmigration», publié dans l’Encyclopædia of Religion and Ethics : «Il ne fait aucun doute que ces théories sont extrêmement anciennes dans le judaïsme.
Simon le Magicien prétendait avoir connu des vies antérieures, son âme étant passée par de nombreux corps avant d’atteindre celui de Simon.
La doctrine samaritaine du Taheb enseigne qu’une âme préexistante fut donnée à Adam et que, par des incarnations successives en Seth, Noé et Abraham, elle se retrouva en Moïse…».
Le Zohar (Le Livre des splendeurs) comprend cinq sections, dont l’une s’intitule «Le Livre de la Transmigration des Âmes».
En voici un extrait :
«Toutes les âmes sont soumises à la transmigration, mais les hommes ignorent les desseins du Très-Haut qui les regarde ; ils ignorent qu’ils sont jugés à chaque heure, au moment de venir en ce monde et de la quitter.
Ils ignorent combien de nombreuses transformations et de mystérieuses épreuves ils doivent traverser et comment de nombreuses âmes et de nombreux esprits errent en ce monde, faute de pouvoir retourner au palais du Roi divin.
Les âmes doivent retourner dans la substance absolue d’où elles sont issues.
Mais pour y parvenir, elles doivent développer toutes les perfections dont elles portent le germe en elles ; et si elles n’ont pas rempli cette condition au cours d’une vie, elles doivent recommencer une deuxième, une troisième, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’elles aient atteint à cette condition qui leur permet de retourner s’unir à Dieu».