D’après des représentants de l’industrie hôtelière de Phuket, des mafias étrangères s’impliquent de plus en plus dans les affaires de la célèbre île touristique.
Les dirigeants de l’industrie ont dénoncé le fait que des étrangers exploitent les lois pour gérer leurs propres entreprises tout en prenant des emplois destinés à la population locale.
Lors d’une récente réunion sur les questions de tourisme dans les trois provinces d’Andaman, le fondateur de Kata Group Resorts, Pramookpisitt Achariyachai, a déclaré que certains étrangers enfreignaient les règles relatives aux emplois réservés aux Thaïlandais.
Les entreprises actuellement gérées par des groupes d’étrangers comprennent les services de taxi et l’hébergement.
Certains étrangers louent des villas et des appartements abandonnés pendant la pandémie de Covid-19, puis les relouent à leurs compatriotes, a déclaré M. Pramookpisitt.
Il s’agit principalement de Russes, a-t-il ajouté.
En outre, la population locale de Phuket s’est opposée à l’installation d’un groupe de pilotes d’hélicoptères étrangers.
M. Pramookpisitt craint que des groupes mafieux étrangers ne prennent le contrôle de l’île, comme ce fut le cas à Pattaya il y a quelques décennies.
Il a exhorté le ministre du Tourisme et des Sports, Phiphat Ratchakitprakarn, à répondre à ces préoccupations.
M. Phiphat a déclaré aux participants que les autorités allaient se pencher sur la question.
« Je suis certain que la plupart des Thaïlandais ne toléreront pas que des étrangers essaient de leur voler leur emploi », a-t-il déclaré.
« Les autorités de diverses agences vont se pencher sur la question, le Premier ministre ayant également ordonné à la police royale thaïlandaise de sévir. »
Source : Bangkok Post
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6 commentaires
Bien sûr qu’il n’y a pas de mafia russe à Pattaya ou à Phuket !!! MDR !!!
Tout comme il n’y a pas de mafia chinoise à Bangkok…(re)MDR !
Déjà dans les années 2000-2010, le chef du district de Bang Lamung (Pattaya City) déclarait à la presse « il n’y a pas de mafia russe à Pattaya. »
Cette déclaration n’a convaincu personne, à une époque où les Russes étaient implantés (le sont-ils toujours dans ce que l’on appelait à cette époque « la petite Russie ?) sur Pattaya-Nord (Nakluea), avec des immeubles, restaurants et bars où, dans un rayon de quelques kilomètres carrés, tout était écrit en russe, et appartenant à des sociétés employant des expatriés russes, impliqués dans le blanchiment de l’argent d’activités illicites (prostitution de filles russes dans les bars de la Walking Street et de Nakluea et trafic de drogue) avec des autorités locales généreusement « arrosées » financièrement pour qu’ils ferment les yeux.
Comme toujours, la corruption endémique de hauts fonctionnaires de l’Administration et de la Police permettent l’implantation et l’ancrage de réseaux mafieux là où l’argent se trouve, à travers des sociétés-écrans légalement installées, employant ce qu’il faut de main d’œuvre thaïlandaise pour garder une façade légitime et légale par rapport aux lois thaïlandaises.
Il en va de même pour la mafia chinoise, présente en Thaïlande depuis belle lurette et dont les ramifications sont tentaculaires, toujours dans le domaine de l’immobilier (bureaux, sociétés d’import-export, hôtels, commerces), de la prostitution (bars, massages, Karaokés et clubs GoGo) et du trafic de drogue…
Tant que la corruption portera ses fruits et atteindra les hautes sphères du pouvoir judiciaire et tous les échelons des autorités chargés du respect de l’ordre et des lois en Thaïlande, les organisations criminelles n’ont pas trop de soucis à se faire…
Bien sûr, de temps en temps, une affaire éclate au grand jour afin de justifier aux yeux de la population le travail de la police…
Mais, c’est une goutte d’eau dans l’océan !
Il arrive même que dans certains cas, les milieux mafieux « sacrifient » une cellule d’activité en la dénonçant et en « l’offrant » elle-même aux forces de l’ordre afin de réorganiser un pan de ses activités, mis à mal de manière trop voyante par des erreurs internes de fonctionnement.
Comme toujours dans ces cas-là, ce sont les petites frappes, sans importance, quantité négligeable et remplaçable, qui se retrouvent sous le coup de la justice, condamnés et emprisonnés pour de longues années, tandis que les commanditaires et la tête de la pieuvre sont intouchables et protégés par ceux-là même qui sont chargés de la combattre et de la détruire…
C’est ainsi que les réseaux mafieux fonctionnent à travers le monde, depuis les USA, l’Amérique latine jusqu’en Asie, en passant par l’Afrique…
Pourquoi en serait-il autrement en Thaïlande ?
Les émules de la Nation qui déclarent que la mafia n’existe pas en Thaïlande sont les mêmes qui clament haut et fort que la prostitution n’existe pas non plus, tout en remplissant leur coffre-fort des dons de généreux donateurs anonymes. L’argent dirige le monde, d’où qu’il vienne !!!
Les autorités « découvriraient » le problème aujourd’hui ?
Seuls les Russes seraient impliqués, seule Phuket ?
Une grande partie de l’industrie hôtelière a changé de main, dans toute la Thaïlande.
Il faut être aveugle pour ne pas le voir et les Chinois y sont largement impliqués.
Cette nationalité semble être « tabou ».
Est-il autorisé de se demander pourquoi ?
Des Russes… comme c’est étonnant.
Je pense que la Thaïlande se doit d’être très attentive à cette situation que ce soit de la part des Russes ou des autres…
Et ne pas hésiter alors qu’elle souhaite des touristes de qualité comme elle aime à le dire de black-lister les fouteurs de mer…
Le ver est dans la pomme depuis trop longtemps…
À part changer la pomme, je ne vois pas ce qu’il est possible de faire !!!
Un grand nettoyage serait une excellente idée… toute façon dans chaque bizness, il faut 51 % des parts appartenant à un Thaï.
S’ils veulent vraiment, ils peuvent les dégager en un claquement de doigts.
Bonjour El Ben…
Comme vous le dites, « ils » (je suppose que vous parlez des responsables politiques et des commandants de police des provinces et districts concernés par la criminalité mafieuse) n’auraient qu’à les dégager en « un claquement de doigt »…
Mais comme ces mêmes autorités sont ceux qui touchent des pots-de-vin pour ne pas « claquer des doigts », pourquoi voulez-vous que cela change dans leurs attitudes vis-à-vis de cette organisation criminelle multinationale ?
« Ils » touchent probablement plus en pots-de-vin que leur salaire !!!
« Ils » ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont confortablement assis et tuer leur poule aux œufs d’or…
Le problème est toujours le même à la base : la corruption généralisée des décideurs de tout bord qui pourraient agir s’ils étaient intègres et incorruptibles…
Mais il ne faut pas non plus être aveugles : dans nos pays occidentaux, la corruption est bien présente aussi…
Il suffit de penser à l’actuel scandale du qatargate au Parlement européen … mais la corruption est plus subtile et mieux dissimulée, elle met plus de temps à être découverte…
En Thaïlande elle se fait parfois au nez et à la barbe de tous (comme les amendes pour faits de roulage), les auteurs se croyant, à tort ou à raison selon les cas, protégés par leur fonction et leur autorité de fait.
Et comme ça fait presque partie de la routine quotidienne et en toute impunité pour certains, pourquoi se priver ?