La Thaïlande a approuvé mardi le principe d’un visa de traitement médical d’un an pour attirer les étrangers ayant un haut pouvoir d’achat.
La porte-parole adjointe du gouvernement, Rachada Dhnadirek, a déclaré que le visa de traitement médical, ou visa Non-MT, serait disponible pour les patients qui ont besoin de services médicaux en Thaïlande et comprendra jusqu’à trois soutiens par patient.
Le visa de traitement médical d’un an et à entrées multiples ne sera pas renouvelable.
Les titulaires de ce visa pourront rester en Thaïlande jusqu’à 90 jours par arrivée, mais pourront demander l’autorisation d’effectuer des séjours continus si leur traitement médical l’exige.
Pour cela, ils devront présenter des certificats médicaux délivrés par des hôpitaux publics ou privés ou des instituts médicaux du secteur public.
Le visa de traitement médical vise les visiteurs qui ont besoin d’un traitement médical continu et les personnes qui les soutiennent, a déclaré Mme Rachada.
Il renforcera l’avantage concurrentiel du pays, conformément à la politique gouvernementale visant à promouvoir la Thaïlande en tant que centre médical international.
Les étrangers pouvant bénéficier de ce nouveau visa sont des patients qui ont besoin de services médicaux dans des domaines que la Thaïlande maîtrise.
Il s’agit notamment de la médecine anti-âge, de la rééducation, de la chirurgie plastique, de la dentisterie et du traitement du cancer et des maladies cardiovasculaires, a-t-elle précisé.
Les patients et leurs accompagnateurs doivent chacun présenter des relevés bancaires avec des dépôts d’au moins 800 000 bahts (20 929 euros) et avoir une couverture d’assurance accident et Covid-19 en Thaïlande d’au moins 100 000 dollars.
Les patients doivent prendre rendez-vous avec leur hôpital ou leur clinique 30 jours à l’avance, a précisé Mme Rachada.
Source : Bangkok Post
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4 commentaires
Bof … J’ai l’impression qu’il s’agira à terme d’un nouveau coup d’épée dans l’eau…
Réfléchissons un peu : les personnes riches qui sont intéressées par des soins médicaux de qualité dans les hôpitaux privés de Thaïlande sont, dans leur grande majorité des personnes âgées de plus de 50 ans et peuvent donc bénéficier via un visa OA d’un passeport avec visa permanent d’un an ou plus via les extensions ou les visas spéciaux de 5 ans, extensibles à 10 ans.
Les seules personnes de moins de 50 ans qui pourraient trouver un avantage dans ce visa de 3 mois, extensible et renouvelables moyennant de nouvelles paperasses administratives et médicales sont les personnes malades nécessitant de longs processus de traitements en cancérologie, réadaptation ou adeptes de chirurgie esthétique et réparatrice.
Une tranche d’âge très ciblée et limitée en nombre donc…
D’autre part, le fait que les autorités tablent sur les hauts revenus et pouvoir d’achat de ces « touristes médicaux » qui seraient amenés à dépenser beaucoup plus que la moyenne des touristes « normaux » n’est pas très pertinent au point de vue des retombées économiques sur la population en général…
Je vois mal une personne hospitalisée de jour, ayant un traitement temporaire ou en continu en chimiothérapie ou radiothérapie (avec toutes les conséquences et effets secondaires indus), commencer à faire du tourisme en passant d’un hôtel 5 étoiles de Bangkok à une villa de luxe à Phuket ou lors d’une croisière sur un yacht parcourant les îles du golfe de Thaïlande…
Et encore moins faire la fête dans ces mêmes endroits ou encore (si son état le permet !) passer ses soirées dans des discothèques VIP…
La grosse majorité de leurs dépenses sera consacrée aux paiements conséquents de leurs traitements thérapeutiques.
Les seuls véritables bénéficiaires seront les hôpitaux.
En conclusion, je ne crois pas que les autorités doivent espérer grand chose de ce nouveau genre de « visa médical pour malades fortunés à haut pouvoir d’achat » !
Mais bon, si les responsables du tourisme international n’ont rien d’autre à faire que de pondre des projets de ce genre entre deux pics de contaminations covid, une vaccination 2 doses qui plafonne à 59 pour-cent, c’est que la situation globale s’améliore, c’est certain !!!
(humour français au second degré, pas toujours compris des thaïlandais).
Par contre (sérieusement) le nombre de nouvelles contaminations est tombé hier sous la barre des 5.000/jour…
La descente continue de manière régulière et confirme que ce n’est pas le tourisme international et les « farangs », considérés comme boucs émissaires à de nombreuses reprises, qui sont responsables des vagues de contaminations qu’a connu la Thaïlande depuis presque 2 ans.
Par contre, est ce que les responsables politiques de Bangkok garderont ça en tête si une nouvelle vague « omicron » fait son apparition dans les prochaines semaines ? Rien n’est moins sûr !
Bonjour,
Est ce que vous suivez les conférences de presse Covid à la TV thaï ?
En ce moment on n’y parle que des farangs qui entrent en Thaïlande. 93 pour la sandbox, 54 pour la quarantaine…
Est-ce que ça intéresse les Thaïlandais ?
Je pensais que ces personnes s’occupaient du COVID pas des FARANGS.
Ils feraient mieux de s’occuper de savoir pourquoi la vaccination est au point mort.
À ce rythme, il faudra dix ans pour arriver à 80 % (et encore, je ne parle pas de réelle vaccination avec deux doses de réel vaccin, pas de Sinovac.
Ça montre en tout cas que rien n’a changé, malheureusement.
Rappelez-vous l’année dernière : même trois mois après que Suvarnabhumi soit fermé, on avait encore des images de farangs arrivant avec leur valise. (pour ceux qui n’avaient pas encore compris que le virus ne venait pas de l’intérieur).
Et le visa pour venir boire une bière en Thaïlande ? Personne n’y a pensé ?
Il faut juste prendre RDV avec son bar, choisir sa bière et la payer.
Montrer la preuve de paiement pour obtenir le visa + Assurance (bien sûr).
Ajoutez quelques règles de consommation et une petite dizaine de documents à fournir… Et ça devrait le faire… Voilà une bonne idée.
C’est vraiment dommage, car dans beaucoup de domaines médicaux, la Thaïlande est dans un secteur de pointe et je dirais surtout dans la chirurgie dentaire qui est à la hauteur des grandes nations européennes.
Le souci, c’est toujours pareil, c’est de pouvoir rentrer en Thaïlande sans toutes ces contraintes sanitaire et comment obtenir tous ces certificats médicaux, c’est très vague, c’est vraiment dommage parce que c’est une continuité de cette incertitude et la grande question quand est-ce que ça s’arrête là tout ça.
Certes, il faut vivre avec ce covid-19.