Le parti Move Forward (MFP) a rassuré les cultivateurs et les gérants d’entreprise de cannabis en affirmant que leurs intérêts seraient préservés, même si la drogue était reclassée comme stupéfiant.
Après la victoire du MPF aux dernières élections générales en Thaïlande, le doute planait sûr ce qu’allait devenir les cultivateurs et les vendeurs de cannabis étant donné que les deux grands partis victorieux avaient annoncé qu’ils voulaient réinscrire le cannabis sur la liste des stupéfiants.
Voir : Le cannabis devrait redevenir illégal en Thaïlande
La chef adjointe du MFP, Sirikanya Tansakun, a expliqué que l’objectif principal du parti en reclassant le cannabis comme stupéfiant est de permettre aux fonctionnaires de l’État, y compris la police et l’Office de contrôle des stupéfiants, de contrôler pleinement l’abus de drogues.
Sirikanya Tansakun a déclaré que de nouvelles lois seraient mises en œuvre pour réglementer l’utilisation, la production, la culture, l’importation et l’exportation de la drogue, ce que le gouvernement intérimaire n’avait pas fait.
Elle a insisté sur le fait que les entreprises de cannabis et les cultivateurs de marijuana enregistrés continueront à être protégés et autorisés à exercer leurs activités tant qu’ils disposeront des autorisations nécessaires.
Cette déclaration vient en réponse aux inquiétudes soulevées par les opérateurs commerciaux et les cultivateurs de cannabis après que le MFP se soit engagé à réinscrire cette drogue sur la liste des stupéfiants dans un protocole d’accord signé avec sept partenaires potentiels de la coalition.
Sirikanya a assuré que d’autres discussions sur la question auront lieu entre les partenaires de la coalition lorsque la nouvelle coalition sera formée avant que tout changement aux mesures légales actuelles contrôlant le cannabis ne soit proposé et mis en œuvre.
Prasitchai Nunual, secrétaire général d’un groupe civique appelé Network Writing Thailand’s Cannabis Future, a publié une lettre ouverte sur Facebook adressée au leader du MFP, Pita Limjaroenrat.
Le groupe exhorte Limjaroenrat à aborder la question de manière démocratique, arguant que la réinscription de la drogue sur la liste des stupéfiants aurait un impact négatif sur le cannabis médical.
M. Prasitchai a demandé au gouvernement nouvellement élu d’engager des discussions plus ouvertes et plus sérieuses sur le cannabis, car la perception du public a été affectée par des campagnes anti-cannabis agressives menées par les deux partis politiques populaires, le MFP et le Pheu Thai.
Il a également suggéré que toutes les parties concernées soient autorisées à participer aux discussions afin de déterminer les mécanismes juridiques les plus appropriés pour un meilleur contrôle du cannabis.
Source : The Thaiger
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