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Elle hurle de peur en ouvrant sa valise après des vacances en Thaïlande

par Redaction Thaïlande
7 minutes à lire
Une femme hurle de peur en ouvrant sa valise après des vacances en Thaïlande

Une jeune Anglaise et une famille israélienne ont découvert le même animal peu ragoutant dans leurs valises à leurs retours d’un voyage en Thaïlande.

Certains guides de voyage conseillent de vérifier ses valises avant le départ de Thaïlande au cas où une personne malveillante aurait glissé de la drogue.


Il est toujours bon de suivre cette recommandation avant de passer la douane, mais après avoir lu ces deux histoires, vous aurez aussi surement envie de vous assurer que vos bagages ne contiennent pas ce passager clandestin qui à priori, a la capacité de déjouer les scanners à rayon x des aéroports internationaux.

De même, en passant, veuillez vous assurer de ne pas avoir de marijuana, sauf si vous allez dans un pays où cette drogue douce a aussi été légalisée.

La mésaventure d’une jeune Anglaise à son retour de voyage

Crapaud asiatique

Crapaud asiatique. Photo : Anagha devi

En août 2022, l’étudiante Hannah Turian, 20 ans, a eu une grosse frayeur en ouvrant sa valise.

La jeune femme choquée, a découvert une créature qui la regardait à travers ses vêtements et a rapidement appelé sa famille pour l’aider à l’attraper.

Cette créature, c’était un crapaud, pas le genre de bestiole que l’on a envie de garder comme animal de compagnie, de caresser et d’embrasser, quoi que des fois, selon certaines légendes, il pourrait se transformer en prince charmant.



Elle pense que l’amphibien s’est glissé dans une de ses chaussures avant de faire ses valises pour parcourir plus de 8 000 kilomètres de Bangkok à Cardiff, au Royaume-Uni.

La vidéo qu’elle a postée en ligne montre l’animal caché dans ses vêtements alors qu’elle hurle de peur avant que l’animal ne saute sur le sol de sa salle de bain.

Mme Turian a dit qu’elle avait nommé le crapaud « Robbert » avant qu’il ne soit capturé et remis à un expert en reptiles pour être soigné.

Ils ont déclaré que le crapaud était en bonne santé et qu’il se remettait bien après avoir passé environ 35 heures sur la route et dans les airs.

« Après le départ du crapaud, nous nous sommes assis dans notre salon et nous nous sommes demandé ce qui venait de se passer », se souvient-elle.

L’étudiante de l’université de Cardiff était en Thaïlande pour rendre visite à sa tante après y avoir enseigné l’anglais pendant un mois.



Elle a expliqué aux médias locaux qu’elle avait pris l’avion à l’aéroport d’Heathrow avant de retourner à sa maison d’étudiants à Cardiff dans la nuit du samedi 6 août, et qu’elle avait défait sa valise le lendemain matin.

« Quand j’ai vu le crapaud bouger, j’étais au téléphone avec ma mère, j’ai fermé la valise et je suis sortie en courant », a déclaré Mme Turian.

« Moi et ma colocataire l’avons ensuite porté à l’étage, dans la salle de bains.

Nous avons rouvert la valise, et le crapaud était assis dans le coin et nous regardait. »

« Quand je suis arrivé, ma valise a été scannée avant que je puisse quitter l’aéroport. Donc je ne sais pas comment il n’a pas été repéré. »


Le crapaud égaré a trouvé une nouvelle maison au Pays de Galles

La jeune femme de 20 ans a déclaré qu’après avoir trouvé le crapaud, elle a consulté le site Web de la Société royale pour la prévention de la cruauté envers les animaux (RSPCA), mais qu’elle a plaisanté en disant qu’il n’y avait pas d’informations sur la contrebande de crapauds depuis la Thaïlande.

Elle a posté un message sur Facebook et a été informée de l’existence d’un centre de secours pour reptiles à proximité.

L’experte en reptiles Jackie Hamilton, 40 ans, qui possède 150 espèces différentes, s’est rendue au domicile de Mme Turian pour récupérer l’animal, affirmant que c’était « la première fois » qu’elle entendait parler d’un animal revenant d’Asie.

Elle a identifié le reptile comme étant un crapaud asiatique commun non venimeux.

« On les trouve généralement en Thaïlande et dans les régions voisines.

Ils vivent souvent dans les zones bâties, il n’est donc pas surprenant que celui-ci se soit retrouvé dans la chaussure d’Hannah », a déclaré Mme Hamilton.

« Comme le crapaud se trouvait dans une valise, nous l’avons rincé avec une bouteille de deux litres d’eau de source.

Nous lui avons également offert quelques insectes différents, afin de le nourrir un peu.

« Il était assez content de ça. »

On ignore comment il s’adapte à sa nouvelle maison à l’autre bout du monde.

La mésaventure similaire d’une famille d’israëlien

coût de la vie en Thaïlande

Crapauds à vendre sur un marché thaïlandais

Une famille israélienne qui venait juste de rentrer d’un voyage en Thaïlande a eu la même surprise en ouvrant leurs valises.

Ils ont vu un crapaud sauter dans leur salon à Herzliya.

« Lorsque nous avons ouvert les valises, nous avons réalisé qu’il ne pouvait s’agir d’un crapaud israélien, car la maison était fermée depuis deux semaines et nous vivons à l’étage », a expliqué la mère, Galit Lieberman.

Elle s’était demandée alors, comme Hannah Turian, pourquoi les scanners des aéroports n’avaient pas détecté l’animal.

Un crapaud asiatique commun

Aviad Bar, écologiste spécialiste des reptiles et des amphibiens, a déclaré qu’il s’agissait d’un crapaud asiatique, également connu sous le nom de Duttaphrynus Melanostictus, de la même espèce que le crapaud trouvé par Hannah Turian.

« C’est un crapaud commun dans le sud et le sud-ouest du continent asiatique », explique Barr.

« C’est un crapaud qui aime les zones humaines, se reproduisant dans les sources d’eau stagnante ou les petits ruisseaux.

Il est actif la nuit et se nourrit d’une grande variété d’arthropodes, de vers et de petits vertébrés ».

C’est un animal qui est souvent consommé en « lap », viandes hachées mélangées à de nombreuses épices, généralement très pimentées et arrosées de jus de citron, en Thaïlande.

C’est peut-être pour cela qu’ils fuient la Thaïlande, cachés dans les bagages des voyageurs étrangers…

Un danger pour les espèces locales

Ronnie King, vétérinaire à l’Autorité de la nature et des parcs, a averti que « l’introduction d’un animal comme celui-ci en Israël présente deux dangers importants ».

« L’invasion biologique est dangereuse pour les espèces locales et peut conduire à leur suppression et à leur extinction.

Deuxièmement, elle peut entraîner la transmission de maladies, ce qui peut être très dangereux et conduire à l’extinction de populations animales entières.

La famille a donc eu raison d’isoler l’animal et de prévenir les autorités compétentes », a-t-il expliqué.


Source : Yahoo News Australia, I24 News

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