Les batailles d'eau et les combats au pistolet à eau seront interdits lors des festivités de Songkran du mois prochain, qui célèbrent le nouvel an thaïlandais.
Lors de la réunion du Centre pour l'administration de la situation du Covid-19 (CCSA) présidée ce vendredi (19 mars) par le Premier ministre Prayut Chan-o-cha, les responsables ont décidé d'interdire les batailles d'eau, les mousse party ainsi que d'autres activités de contact étroit comme le poudrage des visages avec du talc.
Ils affirment que ces restrictions concernant la fête la plus populaire de Thaïlande ont pour but de prévenir la propagation du Covid-19.
Le festival de Songkran se déroule du 13 au 15 avril et, en temps normal, les rues sont envahies par la foule, qui se sert de pistolets à eau ou lance de l'eau depuis des camionnettes dans ce qui a été décrit comme les plus grandes batailles d'eau du monde.

Fête de Songkran avant la pandémie.
Les activités traditionnelles seront toujours autorisées, à condition que les gens respectent les mesures strictes de contrôle de la maladie, selon le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Natapanu Nopakun.
Il a ajouté que des détails précis sur les restrictions seront annoncés ultérieurement.
"Au lieu de cela, les activités de Songkran cette année se concentreront sur les aspects traditionnels du festival, comme l'établissement de mérites, par exemple en aspergeant d'eau les statues de Bouddha, en versant de l'eau sur les mains des personnes âgées... et en demandant leurs bénédictions."
Des activités qui vont ravir les touristes...
Source : thethaiger.com
1 commentaire
J’ai le plus grand respect pour le côté traditionnel du Songkran / Nouvel-An thaïlandais et ses cortèges de pèlerins dans les temples et sanctuaires bouddhistes, mais Songkran amputé une nouvelle fois (déjà en avril 2020 pour les mêmes raisons) du côté plus “païen” et récréatif qui fait la joie des thaïlandais de tous âges et attirait à cette époque de l’année un nombre important de touristes étrangers supplémentaires durant cette semaine unique dans le monde et qui n’existe qu’ici, ne va pas plaire à la plupart des thaïlandais qui se voient privés de leur plus grande fête et de leur plus importante semaine de congé et de réjouissances populaires.
Quand aux touristes, je crois que las au fil des mois qui passent, d’attendre désespérément une ouverture réelle et franche des frontières, et à un moment ou ils vont penser à réserver leurs vacances en Juillet-Aout, ils vont se tourner vers d’autres cieux plus accueillants et moins coûteux.
Même si le gouvernement décide , oh miracle, de ré-ouvrir sans restrictions ses frontières aux touristes internationaux vaccinés quel que soit l’origine du pays (un citoyen vacciné est un citoyen vacciné…point ! (qu’il vienne d’un pays à forte contamination ou pas) et cela à partir de fin octobre / début novembre comme semble l’espérer le Ministre du Tourisme, l’arrivée de ces premiers touristes “libres” n’atteindra même pas la plus basse des projections espérées qui est de l’ordre de 2 millions et demi de touristes d’ici au 31 décembre….
La Thaïlande a un des taux de contamination, de malades et de décès Covid les plus bas au niveau mondial et on ne s’en plaindra certainement pas ….
Mais que ce pays est triste et sa population désespérée de ne pouvoir vivre avec le sourire et de revoir un jour la joie revenir dans les yeux de leurs concitoyens et des touristes de tous les pays.
La Thaïlande est occupée à perdre une grande bataille et la reconstruction sociale et économique sera longue et pénible, quoiqu’en disent tous les analystes et bureaucrates collés à leurs ordinateurs et déconnectés d’une réalité populaire quotidienne…
Un seul point positif quand même et il faut s’en réjouir : la diminution significative du nombre d’accidents et de morts sur les routes, non pas dû à une soudaine prise de conscience miraculeuse des responsables d’une nécessaire réforme générale de la sécurité routière, mais parce que les thaïlandais circulent beaucoup moins par manque de motivation festive, mais aussi et surtout pour un certain nombre d’entre eux, par souci d’économie, préférant à juste titre, remplir leur estomac plutôt que le réservoir de leur véhicule.