Des arachnologues ont découvert une nouvelle espèce de mygale dans la province de Phang Nga dans le sud de la Thaïlande.
Article mis à jour le 21 août, correction : ce n’est pas une espèce de tarentule, comme nous l’avions annoncé, mais une mygale Theraphosidae (tarentula en anglais).
Ils sont tombés sur une araignée aux pattes bleu vif nichée dans une toile au creux d’un arbre et ont immédiatement compris qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce.
Cette nouvelle arachnide, désormais officiellement connue sous le nom de Chilobrachys natanicharum, a été révélée au monde entier par une étude publiée le lundi 18 septembre, dans la revue ZooKeys.
Les mygales mâles, méticuleusement répertoriées par les chercheurs, ont une taille comprise entre 3,83 et 5,56 cm environ, tandis que leurs homologues femelles mesurent entre 5,68 et 6,75 cm, comme le révèle l’étude.

Nouvelle espèce de mygale : Chilobrachys natanicharum. Photo : ZooKeys
Ces créatures captivantes ont des pattes gris foncé, dont les segments supérieurs sont ornés de poils sombres, qui passent à une teinte bleu métallique et violette vers les sections inférieures.
Leur abdomen et leurs filières sont recouverts d’une riche nuance de brun foncé.
Une nette différence apparaît au niveau des carapaces.
Les mâles présentent des carapaces noires comme le jais, c’est-à-dire la partie supérieure de leur corps, tandis que les femelles arborent un mélange captivant de poils bleu métallique et violets, élégamment intercalés sur leurs carapaces.
Leurs plaques uniques de poils ressemblant à des soies servent d’organes de stridulation, ce qui leur permet de produire des sons lorsqu’elles se frottent contre des surfaces.
Cette forme de communication est souvent utilisée pendant les phases cruciales de l’accouplement et des manifestations territoriales, comme l’explique l’étude.
Curieusement, cette nouvelle espèce n’était connue des experts que par le biais du marché commercial des mygales, où elle était connue sous le nom de « Chilobrachys sp. Electric Blue Tarantula » (mygale bleue électrique).
Ce n’est que maintenant que cette remarquable mygale a été identifiée dans son habitat naturel.

Une mygale juvénile à l’intérieur d’une toile nichée dans un creux d’arbre. Photo : ZooKeys.
Les chercheurs pensent que ces mygales habitent probablement le sud de la Thaïlande, avec une affinité particulière pour les forêts de mangroves tranquilles, où elles élisent domicile dans les creux des arbres.
Cette espèce a obtenu sa nomenclature grâce à une campagne de vente aux enchères de noms menée par une entreprise thaïlandaise.
Elle a été baptisée en l’honneur de deux cadres estimés de la société, Natakorn Changrew et Nichada Changrew.
Au cœur de la splendeur naturelle de la Thaïlande, parmi les chuchotements des feuilles de mangrove, une petite créature bleu électrique a fait son apparition, témoignant des merveilles infinies qui attendent d’être découvertes dans les écosystèmes enchanteurs de notre monde.
Source : The Thaiger
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3 commentaires
Tarantula en anglais signifie mygale en français, et non pas tarentule.
Merci de ne pas faire cette risible faute !
Oui, risible pour les amateurs, enfin merci, l’article a été corrigé.
Autre effet risible dû à notre erreur, le journal Demotivateur reprend notre article sans le citer en déclarant :
« Au départ, les arachnologues pensaient avoir affaire à une espèce de tarentule, mais en fait, cette grosse araignée munie de pattes d’un bleu vif est une mygale Theraphosidae. »
Non, ce n’est pas une erreur des arachnologues, aucun des articles en anglais consultés après la découverte de cette nouvelle espèce de mygale ne parle d’une possible erreur de ce genre.
Il semble que la journaliste ait lu notre article et ait mal interprété notre message rapportant une erreur, non pas d’identification de l’araignée par les arachnologues, mais une erreur de traduction de la première version de notre article 🙂