Le géant chinois Huawei va établir un centre pour former les travailleurs thaïlandais dans les domaines de l’intelligence artificielle (IA) et du cloud.
Le ministre de l’Économie et de la société numériques, Prasert Jantararuangtong, a déclaré le jeudi 21 septembre que le centre vise à former 50 000 personnes en cinq ans.
Ce projet devrait générer un revenu de 60 milliards de bahts pour ces travailleurs, remédier à la pénurie de personnel dans les domaines de l’IA et du cloud en Thaïlande, et faire du pays un centre régional de l’IA et du cloud, a-t-il ajouté.
M. Prasert s’est dit convaincu que le centre Huawei pourrait également aider le pays à attirer d’autres géants de la technologie à investir.
Il a fait ces commentaires après avoir participé à la table ronde nationale APAC ICT 2023 mercredi, dans le cadre de l’événement de trois jours « Huawei Connect 2023 » à Shanghai qui se termine vendredi.
Huawei Connect rassemble des chefs d’entreprise, des experts en technologie, des partenaires, des développeurs et des acteurs de l’industrie du monde entier afin d’explorer de nouvelles opportunités pour un avenir intelligent.
M. Prasert a également rencontré plus de 20 entreprises technologiques chinoises à Shanghai et les a invitées à établir leur siège en Thaïlande dans le cadre de la politique du ministère visant à promouvoir les investissements dans les technologies avancées qui généreraient de nouvelles sources de revenus.
Chawapol Jariyawiroj, président de Huawei Technologies Thailand, a déclaré que l’entreprise va continuer à investir en Thaïlande, en particulier dans le développement des compétences.
« Nous devons recycler et améliorer les compétences de la main-d’œuvre existante et des étudiants afin de créer plus de développeurs et plus de cas d’utilisation d’applications », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que l’entreprise entendait utiliser l’IA dans de nombreux domaines, tels que le secteur public, la médecine, la vente au détail et l’industrie manufacturière.
« Nous voyons des opportunités dans l’informatique en nuage (cloud computing) pour le gouvernement, et une plus grande utilisation du réseau 5G dans les entreprises et les industries », a déclaré M. Chawapol.
Le département météorologique thaïlandais, a-t-il noté, prévoit d’utiliser le modèle Pangu-Weather de Huawei, un modèle d’IA pour les prévisions météorologiques mondiales, afin de prévoir le temps en Thaïlande.
Ce modèle permet de multiplier par 10 000 la vitesse de prévision, réduisant ainsi le temps de prévision du temps global à quelques secondes seulement.
Toujours à l’occasion de Huawei Connect, la vice-présidente Sabrina Meng a dévoilé la stratégie « All Intelligence » de l’entreprise.
Elle a décrit les efforts continus de l’entreprise pour approfondir les technologies fondamentales de l’IA et construire une solide colonne vertébrale informatique pour la Chine, et une autre option pour le monde, afin de soutenir une vaste gamme de modèles et d’applications d’IA pour toutes les industries.
Par ailleurs, le directeur exécutif David Wang a annoncé le lancement du nouveau SuperCluster Atlas 900 de Huawei.
Il a déclaré que la dernière offre de la série Ascend de Huawei utilise une nouvelle architecture optimisée pour l’entraînement de modèles massifs de fondation d’IA avec plus de 1 000 milliards de paramètres.
Voir aussi :
Comment l’IA va transformer votre expérience dans les hôtels en Thaïlande ?
Une Intelligence Artificielle traque les délinquants de la route à Bangkok
Source : Bangkok Post
Profitez des offres du Black Friday !
Du 17 novembre 2023 au 15 décembre 2024.
Économisez jusqu'à 30 % sur vos séjours avec Booking.com.
Obtenez jusqu'à 50 % sur vos visites avec Get Your Guide.
Si nos actualités, nos informations touristiques ou culturelles vous ont été utiles et que vous voulez nous soutenir :
Vous pouvez faire un don via Paypal ici
Merci beaucoup pour votre soutien !
Vous pouvez nous suivre sur Facebook, Twitter, Google News ou vous inscrire à notre Newletter
Trouver : Hôtel - Vol - Transport - Assurance - Voyage organisé - Rencontre
2 commentaires
Toujours ménager la chèvre et le chou…
Il y a à peine 2 jours, on prenait connaissance de l’intérêt et de la collaboration financière que compte établir le géant américain d’investissements BlackRock dans le développement de compétences bio-énergétiques en Thaïlande et dans la conception du traitement et de la revalorisation à grande échelle des déchets en général et plastiques en particulier, bête noire de la non-gestion des multiples pollutions polymères thaïlandaises…
Aujourd’hui c’est le géant chinois des télécommunications et de l’électronique Huawei qui est courtisé pour augmenter son implantation commerciale et logistique en Thaïlande.
Toujours ce fameux équilibre que tente de promouvoir le gouvernement thaïlandais en exercice entre les intérêts des États-Unis qui considère la Thaïlande comme une plateforme acquise à son hégémonie dans le sud-est asiatique et les ambitions chinoises d’expansion économique (et donc politique) dans le même espace.
Huawei n’a d’ailleurs pas la cote aux États-Unis, en cause la manière dont la société chinoise tisse sa toile dans toute une série de pays à travers la planète en y installant son réseau 5G, qui selon Washington constitue en réalité un système d’espionnage industriel de grande ampleur…
Comparé à BlackRock et à sa puissance financière et économique (et donc politique, au risque de me répéter) Huawei fait figure de petit poucet, mais préface cette guerre permanente entre les géants économico-financiers des grandes puissances pour accaparer leur hégémonie dominante dans les pays en voie de développement.
On assiste en ce moment au même phénomène en Afrique, où la Russie d’une part et les islamistes radicaux des factions terroristes connues d’autre part, s’accaparent, soit par alliance géo-politique avec le pouvoir existant, soit par des actions de guerilla, d’enlèvements et d’attentats contre un gouvernement en place dans des pays instables, des portions de territoire qu’elles occupent en toute illégalité pour y installer leur doctrine politique et religieuse.
Et cela, sans parler de la présence « en face » de détachements armés américains ou de certains pays européens, censés combattre les factions rebelles armées par les premiers !!!
Mais à part ça, tout va très bien, madame la marquise… tout va très bien !
Le problème au final, c’est de savoir pour qui ?
Il va déjà falloir trouver 10 000 personnes qui ont les capacités de faire des études sur l’IA.